L'existence d'un casier judiciaire
En emploi, une personne ne doit pas faire l’objet de discrimination en raison de l’existence d’un « casier judiciaire ». Un employeur ne doit pas tenir compte, dans sa décision d’embauche, du fait qu’une personne a été condamnée pour une infraction à l’égard de laquelle une réhabilitation a été octroyée en vertu du droit fédéral, tel que le Code criminel, ou qu’elle ait été reconnue coupable d’une infraction à une loi provinciale telle que le Code de la route. Cette protection ne s’applique pas aux personnes qui ont uniquement fait l’objet d’une accusation, mais à celles qui ont fait l’objet d’une condamnation.
L’employeur doit examiner le dossier judiciaire de la personne et déterminer si l’infraction aurait un effet réel sur la capacité de la personne d’exercer les fonctions de l’emploi ou si elle accroîtrait les risques liés à l’emploi. Un employeur peut refuser d’embaucher une personne possédant un casier judiciaire uniquement s’il peut démontrer qu’en raison de l’infraction, la personne manque les qualités requises et exigées de façon raisonnable pour exercer les fonctions de l’emploi. Par exemple :
- un conducteur d’autobus trouvé coupable d’une infraction grave ou d’infractions répétées au Code de la route;
- un préposé de garderie qui travaille seul avec des enfants et a été reconnu coupable d’abus sexuel d’enfants alors qu’il était au service d’une garderie.
Guide pertinent :
En emploi, une personne ne doit pas faire l’objet de discrimination en raison de l’existence d’un « casier judiciaire ». Un employeur ne doit pas tenir compte, dans sa décision d’embauche, du fait qu’une personne a été condamnée pour une infraction à l’égard de laquelle une réhabilitation a été octroyée en vertu du droit fédéral, tel que le Code criminel, ou qu’elle ait été reconnue coupable d’une infraction à une loi provinciale telle que le Code de la route. Cette protection ne s’applique pas aux personnes qui ont uniquement fait l’objet d’une accusation, mais à celles qui ont fait l’objet d’une condamnation.
L’employeur doit examiner le dossier judiciaire de la personne et déterminer si l’infraction aurait un effet réel sur la capacité de la personne d’exercer les fonctions de l’emploi ou si elle accroîtrait les risques liés à l’emploi. Un employeur peut refuser d’embaucher une personne possédant un casier judiciaire uniquement s’il peut démontrer qu’en raison de l’infraction, la personne manque les qualités requises et exigées de façon raisonnable pour exercer les fonctions de l’emploi. Par exemple :
- un conducteur d’autobus trouvé coupable d’une infraction grave ou d’infractions répétées au Code de la route;
- un préposé de garderie qui travaille seul avec des enfants et a été reconnu coupable d’abus sexuel d’enfants alors qu’il était au service d’une garderie.
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