Pour publication immédiate
Toronto – Une nouvelle politique sur la prévention du harcèlement sexuel et du harcèlement fondé sur le sexe a été lancée aujourd’hui par la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) en association avec le syndicat des étudiants de Ryerson, l’Université Ryerson et la titulaire de la chaire en justice sociale et en démocratie CAW Sam Gindin, Université Ryerson.
Le harcèlement sexuel est une forme de discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario. La nouvelle politique porte sur le harcèlement sexuel et la discrimination dans les secteurs de l’emploi, du logement et de l’éducation. Le harcèlement sexuel survient souvent à cause d’un déséquilibre des pouvoirs entre le harceleur et la personne harcelée. Il peut toucher n’importe quelle personne, peu importe ses antécédents sociaux, économiques ou ethniques.
La nouvelle politique aborde également le harcèlement fondé sur le sexe, qui inclut une conduite ou des remarques harassantes à l’endroit d’une personne à cause de son sexe. Le harcèlement fondé sur le sexe renforce souvent les rôles traditionnels des hommes et des femmes. Ses effets sont graves et peuvent être particulièrement nocifs pour les jeunes. Ils peuvent les inciter à manquer des cours ou à quitter l’école ou entraîner des conséquences plus graves comme l’abus de drogues ou d’alcool ou le suicide.
La politique énonce l’interdiction du harcèlement sexuel et du harcèlement fondé sur le sexe prévue dans le Code et offre des démarches pratiques pour prévenir ce genre de harcèlement. Elle remplace la publication de 1996 de la Commission intitulée Politique sur le harcèlement sexuel et les remarques et conduites inconvenantes liées au sexe.
« Le harcèlement sexuel et le harcèlement fondé sur le sexe est non seulement répréhensible, il va à l’encontre de la loi. La nouvelle politique sur la prévention du harcèlement sexuel et du harcèlement fondé sur le sexe de la CODP contribuera à sensibiliser les gens à leurs droits, rôles et responsabilités en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario. Le fait de connaître ses droits et responsabilités en vertu du Code peut prévenir les plaintes au motif des droits de la personne et promouvoir des milieux respectueux, sûrs et sans danger pour tous. » – Barbara Hall, commissaire en chef, Commission ontarienne des droits de la personne de l’Ontario
« Il est tout à fait approprié que cette politique sur le harcèlement sexuel et le harcèlement fondé sur le sexe soit publiée aujourd’hui pour marquer la célébration du centenaire de la Journée internationale de la femme. Tout en célébrant les gains acquis sur le plan de l’égalité des femmes, nous gardons en mémoire les obstacles et enjeux systémiques que nous devons surmonter. La politique sera un outil d’intervention utile dans nos travaux collectifs en vue de mettre fin à la violence contre les femmes. » – Winnie Ng, titulaire de la chaire en justice sociale et en démocratie CAW-Sam Gindin, Université Ryerson
« La violence fondée sur le sexe a ses racines dans une remarque harassante, un geste impoli ou une avance sexuelle malvenue. En tant qu’étudiants, nous sommes conscients de la gravité du harcèlement fondé sur le sexe sur le campus et des répercussions négatives qu’il peut avoir sur le milieu d’apprentissage d’un étudiant. Nous devons être proactifs. Il nous incombe collectivement de créer des milieux exempts de haine, de harcèlement et de violence. Les femmes sur nos campus doivent être munies des outils qui leur donneront la confiance nécessaire pour intervenir en leur propre faveur et des ressources sont requises pour sensibiliser l’opinion publique à la gravité du harcèlement sexuel. » – Caitlin Smith, vice-présidente, finance et services, syndicat des étudiants de Ryerson