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Évolution de notre compréhension de la croyance

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À mesure que la population canadienne se diversifie, les questions liées à la croyance se manifestent de plus en plus souvent dans la sphère publique et peuvent créer des tensions et des conflits. Les organisations religieuses devraient-elles avoir droit de regard sur la vie sexuelle et les choix de vie de leurs employés? Est-ce que le végétalisme, l’humanisme éthique ou le pacifisme constitue une croyance? Est-ce que la direction d’une école a le droit de dire à un élève qu’il ne peut venir accompagné de son partenaire de même sexe au bal des finissants?

Ce ne sont là que quelques-unes des questions qu’examine la CODP dans le cadre de ses travaux de mise à jour de sa politique sur la croyance. Ce projet repose sur de vastes consultations auprès de représentants de groupes confessionnels, de membres de diverses communautés, d’universitaires, ainsi que d’avocats et d’intervenants du domaine des droits de la personne. Nous offrirons également la chance aux membres du grand public de partager leurs points de vue avec nous par des sondages en ligne, des entrevues, des groupes de discussion et d’autres types de rencontres.

Il faudra de deux à trois ans en tout pour achever ce projet qui, nous espérons, apportera des réponses à certaines des questions pressantes liées à la croyance, notamment :

  • Quelles sont les obligations des employeurs à l’égard des fêtes religieuses de leurs employés non chrétiens? Doivent-ils leur donner des congés payés ou leur demander d’utiliser leurs jours de vacances?
  • Quelles sont les obligations des hôpitaux à l’égard des exigences alimentaires fondées sur la religion des patients?
  • À quel point les travailleurs peuvent-ils parler de leur foi en milieu de travail avant que cela ne porte atteinte aux droits de leurs collègues?
  • Comment une personne peut-elle savoir si ses propos au sujet de la religion en milieu de travail ou lorsqu’elle fournit un service sont allés trop loin et constituent du harcèlement?
  • La prière est-elle permise dans les écoles publiques durant les heures de classe?
  • Où commence et où finit l’obligation d’accommodement des croyances et pratiques fondées sur la foi dans l’espace public?
  • Devrait-on mettre à jour la définition de la croyance proprement dit et, dans l’affirmative, comment le fait-on?

En janvier 2012, la CODP a invité divers partenaires des milieux universitaires, juridiques et communautaires à soumettre de brèves communications en vue d’en discuter durant une séance de dialogue sur les politiques en partenariat avec la faculté de droit et l’initiative Religion in the Public Sphere de l’Université de Toronto. Les participants ont également été invités à soumettre des versions plus détaillées de leurs communications afin d’étoffer les points essentiels qu’ils souhaitaient faire valoir dans le débat sur la croyance.

Plus tard en 2012, la CODP a publié les articles, en partenariat avec l’Université York et Irwin Law Inc. Ces articles offrent de nombreux renseignements sur les droits de la personne, la croyance, la liberté de religion et le droit, et adoptent des positions diverses fondées sur différentes perspectives. Ils servent de point de départ à notre démarche en vue d’élaborer une nouvelle politique sur la croyance qui tient compte de l’évolution des besoins et des réalités de l’Ontario d’aujourd’hui.

La prochaine étape consiste à élargir la discussion. Nous mettons la touche finale à un document de recherche et de consultation pour orienter la discussion et lancerons un sondage en ligne plus tard en 2013.

Mon père était un survivant de l'Holocauste [...] Et ma mère, qui était une chrétienne ontarienne fondamentaliste originaire d'une petite ville, possédait, quelles qu'en soient les raisons, un sens tout à fait inné de la justice. Et elle ne comprenait pas nombre des idées que ses [...] que même certains membres de sa famille pouvaient avoir concernant la race et l’inclusion. Et elle a épousé mon père, ce qui évidemment, était plutôt radical à l’époque. De son côté mon père, de même que sa mère, souffrait énormément des conséquences d’avoir été un enfant caché et d’avoir perdu toute sa famille.

- Wendy Cukier, vice-présidente, Recherche et innovation, Université Ryerson
Mon père était un survivant de l'Holocauste

 

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