Conclusions

Les répondants ont répondu à des questions sur leur connaissance des droits de la personne, leurs attitudes à l’égard de différents groupes en Ontario et leur expérience personnelle de la discrimination. Vous trouverez la méthodologie utilisée pour le sondage à l’Annexe A.

Les questions et réponses des répondants sont résumées et organisées selon les quatre champs d’activités du plan stratégique de la CODP (la réconciliation autochtone, la justice criminelle, la pauvreté et l’éducation). Les notes de fin de texte illustrent les tableaux de données croisés et incluent des hyperliens vers le fichier contenant l’ensemble des données du sondage, conservé sur le site Web de la CODP. Vous trouverez à l’Annexe B le questionnaire complet du sondage.

Connaissance des droits de la personne

Discrimination et harcèlement… un problème en Ontario?[1]

Les deux tiers (66 %) des répondants au sondage pensaient que la discrimination est au moins en partie un problème en Ontario. Très peu (4 %) de répondants pensaient que ce n’est pas un problème du tout. Les réponses étaient semblables partout dans la province, et parmi de nombreux sous-groupes de populations.

Dans l’ensemble, 12 % des répondants pensaient que la discrimination et le harcèlement sont un grand problème. Les groupes de répondants suivants avaient davantage tendance à penser qu’il s’agissait d’un grand problème :

  • personnes de 45 à 59 ans (17 %)
  • personnes habitant dans la ville de Toronto (17 %) et le Nord de l’Ontario (18 %)
  • personnes dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 $ (17 %)
  • personnes au chômage et (ou) récipiendaires de l’aide sociale (17 %)
  • répondants ayant indiqué avoir personnellement fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes (17 %).

D’un groupe à l’autre, un pourcentage plus élevé de répondants noirs étaient d’avis que la discrimination est un grand problème (32 %), suivis des répondants autochtones (24 %), des répondants qui s’identifient à la communauté LGBTQ[2] (23 %), des répondants handicapés (17 %) et des répondants d’origine non-européenne (16 %).

Tableau 1 : Mesure dans laquelle les réspondants pensaient que la discrimination est use problèm en Ontario
  Un grand problème

Une sorte de problème

Pas  de grand problème Pas de problème
du tout
Total 12 % 54 % 30 % 4 %
Britanniques/Européens 10 % 55 % 30 % 4 %
Noirs 32 % 54 % 14 % 0 %
Autochtones 24 % 48 % 25 % 4 %
Tous les
non-Européens
16 % 53 % 28 % 3 %
Motifs de discrimination les plus courants[3]

Quand on leur a demandé de nommer les trois principaux motifs de discrimination ou de harcèlement, la majorité (63 %) des répondants a indiqué la race ou la couleur comme motif le plus courant. Ce motif a été donné bien plus souvent que le second motif le plus cité, soit l’orientation sexuelle (34 %).

Diagramme 1 : Motifs de discrimination et de harcèlement les plus courants en Ontario

Ce graphique à barres fait part des pourcentages de répondants qui ont nommé différents motifs de discrimination.  Race ou couleur : 63 %; orientation  sexuelle : 34 %; handicap : 25 %; croyance ou religion : 24 %; sexe : 23 %; identité transgenre : 21 %; identité autochtone : 19 %;  ascendance ou origine ethnique : 19 %; âge : 17 %; lieu d’origine : 15 %; obtention d’aide sociale : 10 %; statut de citoyenneté : 6 %; état familial : 3 %; état matrimonial : 2 %; Grossesse : 1 %; autre; 3 %.

Des pourcentages plus élevés des groupes de répondants suivants ont aussi cité la race ou la couleur comme principal motif de discrimination :La race ou la couleur était le motif le plus couramment cité partout en Ontario, dans la quasi-totalité des sous-groupes de population. Il s’agissait du motif le plus souvent cité par les répondants de la zone de l’indicatif régional 905 (72 %) et de la ville de Toronto (70 %), suivis des répondants des autres régions (46 % à 58 %). Il constituait aussi le motif le plus souvent cité par les répondants ayant un baccalauréat (70 %).

  • Sud-Asiatiques (91 %)
  • Chinois et Asiatiques du Sud-Est (78 %)
  • Noirs (77 %)
  • personnes se qualifiant de racialisées (75 %)
  • personnes nées à l’extérieur du Canada (72 %).

En tout, 19 % des répondants ont inclus le fait d’être autochtone au nombre des motifs les plus courants de discrimination en Ontario. Cependant, parmi les répondants vivant dans le Nord de l’Ontario, ce pourcentage passait à 44 %.

Une plus grande proportion (40 %) de jeunes répondants (âgés de 18 à 29 ans), de répondants s’identifiant à la communauté LGBTQ (57 %) et de répondants vivant dans le Nord de l’Ontario (44 %) croyait que l’orientation sexuelle est une des raisons principales pour laquelle des personnes font l’objet de discrimination en Ontario. 

Une plus grande proportion de femmes (25 % par opposition à 16 % d’hommes), de jeunes répondants (26 % âgés de 18 à 29 ans), de répondants de la communauté LGBTQ (30 %) et de personnes handicapées (28 %) ont inclus l’identité transgenre au nombre des principaux motifs de discrimination.

Le taux d’inclusion du handicap aux motifs de discrimination était plus élevé parmi les répondants handicapés (40 %), comparativement à l’ensemble des participants au sondage (25 %). La croyance ou la religion a été citée plus souvent par les musulmans,  (64 %), les juifs (32 %) et les répondants non chrétiens (37 %), comparativement aux répondants chrétiens (24 %).

Opinions à propos du niveau de protection des droits de la personne en Ontario[4]

Six répondants sur dix (61 %) étaient d’avis que les droits de la personne sont assez bien protégés et un répondant sur sept (15 %) uniquement était d’avis qu’ils sont très bien protégés.

Une minorité (25 %) de répondants pensait que les droits de la personne ne sont pas très bien protégés, ou pas protégés du tout. Ces pourcentages sont plus élevés parmi les femmes que parmi les hommes (28 % par opposition à 22 %), les répondants au chômage et (ou) bénéficiant de l’aide sociale (34 %), et les répondants qui ont subi de la discrimination durant les cinq années précédentes (35 %).

Tableau 2 : Impression à propos de la protection des droits de la personne en Ontario, selon l'expérience personnelle de discrimination
  Très bien protégés Assez bien protégés Pas très bien protégés Pas protégés
du tout
Total 15 % 61 % 23 % 2 %
Ont subi de la discrimination dans cinq dernières années (N=725) 12 % 57 % 27 % 3 %
Ont subi de la discrimination, mais pas dans les cinq
dernières années (N=353)
15 % 64 % 21 % 0 %
N’ont jamais subi de la discrimination (N=423) 18 % 64 % 17 % 1 %

Connaissance du système de droits de la personne de l’Ontario

Les deux tiers (66 %) des répondants croyaient avoir certaines connaissances à propos des mesures de protection des droits de la personne et obligations connexes[5]. Une proportion moins grande de répondants disait avoir certaines connaissances à propos du système de droits de la personne et des lois relatives aux droits de la personne de l’Ontario[6] :Connaissance du système de droits de la personne de l’Ontario

  • Code des droits de la personne – 55 %
  • Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) – 48 %
  • Tribunal des droits de la personne de l’Ontario (TDPO) – 36 %
  • Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne (COAJDP) – 25 %.

Le niveau de connaissance du système de droits de la personne de l’Ontario s’équivaut d’un bout à l’autre de la province, sauf exceptions :

  • On observe un lien entre la connaissance du Code, de la CODP et du TDPO, d’une part, et un niveau de scolarité et un revenu du ménage plus élevé de l’autre.
     
  • Les répondants qui ont personnellement subi de la discrimination dans les cinq années précédentes, ou qui disaient être très bien informés des mesures de protection des droits de la personne et obligations connexes, étaient plus nombreux à rapporter connaître assez bien le Code et les trois organismes gouvernementaux.
     
  • Les répondants qui étaient d’avis que la discrimination était un grand problème dans la province étaient plus susceptibles que les autres de connaître le Code, le TDPO et le COAJDP.
     
  • Les répondants noirs étaient plus susceptibles de connaître le Code et les trois organismes que le reste des répondants, tandis que les répondants d’origine britannique/européenne, chinoise/asiatique du Sud-Est ou latino-américaine étaient moins susceptibles de connaître les lois relatives aux droits de la personne et organismes connexes.
Tableau 3 : Trés bonne ou assez bonne connaissance du Code des droits de la personne et des ogranismes connexes, selon l'origine ethnique
  Total Autochtones Britanniques/
Européens
Chinois/Asiatiques du Sud-Est Sud-Asiatiques Noirs Latino-Américains Arabes/Asiatiques occidentaux Tous les non-Européens
Base – n= 1501 59 1162 161 63 59 21 20 327
Code des droits de la personne de l’Ontario 55 % 67 % 55 % 47 % 62 % 65 % 40 % 56 % 53 %
Commission ontarienne des droits de la personne 48 % 53 % 48 % 35 % 57 % 65 % 31 % 53 % 46 %
Tribunal des droits de la personne de l’Ontario 36 % 44 % 36 % 29 % 40 % 57 % 12 % 38 % 37 %
Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne 25 % 47 % 24 % 23 % 42 % 40 % 19 % 34 % 31 %
Aucune de ces réponses 33 % 19 % 33 % 43 % 23 % 21 % 46 % 29 % 34 %

Une grande majorité des répondants de tous les sous-groupes s’accordait à dire que les jeunes devraient en apprendre davantage sur les droits de la personne et les responsabilités civiques à l’école (45 % étaient fortement d’accord, 89 % étaient d’accord dans l’ensemble).[8]Une minorité (un sur cinq) de répondants s’accordait à dire que la discrimination n’est plus un problème majeur et que nous n’avons donc pas besoin d’une commission des droits de la personne, d’un centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne et d’un tribunal des droits de la personne [7].

Attitudes envers certains groupes et accommodements[9]

Niveau d’acceptation des Ontariennes et Ontariens envers des gens de milieux culturels divers[10]

Une majorité (56 %) des répondants trouvait que les Ontariennes et Ontariens sont généralement aussi acceptants qu’ils devraient l’être envers les gens de milieux culturels divers, y compris les immigrants. Trois personnes sur dix pensaient qu’ils ne sont pas assez tolérants, et une personne sur sept (14 %) pensait qu’ils sont trop tolérants.

Fréquence des contacts avec différents groupes de personnes[11]

Les répondants étaient le plus susceptible d’avoir souvent contact avec des personnes de groupes racialisés ou d’origine ethnique ou de religion différente, et le moins susceptible d’avoir contact avec des réfugiés ou des personnes transgenres :

  • Plus de la moitié des répondants avaient au moins parfois contact avec la plupart des groupes, à l’exception des réfugiés (39 %) et des personnes transgenres (34 %).
     
  • Plus de la moitié des répondants disaient avoir des contacts fréquents avec des personnes dont l’origine ethnique est différente de la leur, et environs la moitié  disaient avoir des contacts avec des personnes d’un groupe racialisé, ou de croyance ou de religion différente.
     
  • Moins d’une personne sur dix se qualifiait de personne transgenre.
Tableau 4 : Fréquence des contacts avec des groupes particuliers
  Fréquemment Parfois Rarement Jamais
Personnes d’origine ethnique différente 54 % 36 % 9 % 1 %
Personnes de croyance
ou de religion différente
52 % 37 % 9 % 2 %
Personnes de couleur/minorités visibles 49 % 38 % 12 % 2 %
Personnes asiatiques 41 % 42 % 15 % 2 %
Personnes noires, d’ascendance africaine ou afro-caribéenne 38 % 44 % 16 % 2 %
Immigrants 37 % 41 % 19 % 4 %
Personnes lesbiennes, gays
ou bisexuelles
29 % 42 % 24 % 4 %
Personnes musulmanes 27 % 40 % 26 % 7 %

Personnes ayant un handicap physique ou intellectuel, cognitif
ou d’apprentissage

25 % 46 % 26 % 3 %
Personnes ayant des troubles mentaux ou des dépendances 25 % 40 % 30 % 4 %
Personnes arabes 21 % 41 % 31 % 7 %
Récipiendaires de l’aide sociale 20 % 41 % 32 % 7 %
Personnes autochtones 17 % 38 % 36 % 8 %
Réfugiés 9 % 30 % 46 % 15 %
Personnes transgenres 8 % 26 % 45 % 21 %
Les répondants qui habitaient dans la ville de Toronto ou la zone du code régional 905 étaient les plus susceptibles d’avoir au moins certains contacts avec la plupart des groupes susmentionnés. Les répondants du Nord de l’Ontario ont fait part de contacts plus fréquents avec des personnes se qualifiant de lesbiennes, gays ou bisexuels (81 % par opposition à 71 % dans l’ensemble), des personnes ayant un handicap physique ou intellectuel, cognitif ou d’apprentissage (84 % par opposition à 71 %) et des personnes autochtones (83 % par opposition à 56 %).La fréquence des contacts avec des groupes spécifiques a été associée à une variété de facteurs, comme l’emplacement géographique, le statut social et économique, et l’ethnicité.

En général, on n’a observé aucune différence entre les sexes sur le plan des contacts avec les différents groupes, sauf exceptions :

  • Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de faire part de contacts avec des personnes qui se qualifient de lesbiennes, gays ou bisexuels (76 % par opposition à 65 %), des personnes ayant un handicap physique ou intellectuel, cognitif ou d’apprentissage (73 % par opposition à 68 %), des personnes ayant des troubles mentaux (70 % par opposition à 61 %) ou des récipiendaires de l’aide sociale (64 % par opposition à 58 %).
     
  • Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de rapporter des contacts avec des personnes asiatiques (87 % par opposition à 80 %) et des immigrants (80 % par opposition à 75 %).

Chez les groupes de répondants, le fait de travailler ou d’aller à l’école pouvait accroître les occasions d’avoir contact avec des personnes de divers milieux :

  • Les personnes ayant un diplôme collégial ou universitaire étaient généralement plus susceptibles d’afficher des taux plus élevés de contact avec une variété de personnes que les personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité plus faible.
     
  • Cependant, les personnes ayant un faible niveau de scolarité étaient plus susceptibles de rapporter des contacts avec des personnes ayant des troubles mentaux ou des dépendances, des personnes autochtones et des récipiendaires de l’aide sociale.
     
  •  Les étudiants sont parmi les répondants les plus susceptibles d’avoir au moins parfois des contacts avec de nombreux groupes ethniques, groupes racialisés, personnes de religion différente et personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres.
     
  • Les personnes de 60 ans et plus et les personnes qui ne participent pas actuellement au marché du travail ou sont retraitées étaient généralement moins susceptibles de faire part de contacts avec différents groupes.

Sentiments positifs ou négatifs à l’égard de groupes spécifiques de la société[12]

La majorité des répondants avait des sentiments au moins assez positifs à l’égard de 10 des 15 groupes nommés dans le sondage[13]. Leurs sentiments étaient les plus positifs à l’égard des personnes ayant un handicap physique ou cognitif (64 % très ou assez positifs), des personnes asiatiques (62 % positifs), personnes de différentes origines ethniques (62 %) et groupes racialisés (61 %). Moins de la moitié des répondants avaient des sentiments positifs à l’égard des cinq autres groupes : personnes transgenres (46 %), réfugiés (46 %), personnes musulmanes (45 %) ou arabes (44 %) et récipiendaires de l’aide sociale (39 %).

Les répondants dont les sentiments à l’égard des différents groupes n’étaient pas positifs étaient les plus susceptibles de rapporter des sentiments neutres. Environ une personne sur cinq a exprimé des sentiments négatifs à l’égard des personnes musulmanes, des récipiendaires de l’aide sociale, des réfugiés et des personnes arabes.

Tableau 5 : Sentiments personnels à l’égard de groupes spécifiques
  Très positifs Assez
positifs
Neutres Assez négatifs Très négatifs
Personnes ayant un handicap physique / intellectuel / cognitif / d’apprentissage 37 % 27 % 31 % 3 % 1 %
Personnes de couleur / groupes racialisés 34 % 27 % 34 % 4 % 1 %
Personnes d’origine ethnique différente 33 % 29 % 35 % 3 % 0 %
Personnes asiatiques 33 % 29 % 32 % 5 % 1 %
Personnes noires, d’ascendance africaine
ou afro-caribéenne
32 % 27 % 35 % 5 % 1 %
Personnes lesbiennes, gays ou bisexuelles 32 % 24 % 36 % 7 % 2 %
Personnes de croyance ou de religion différente 30 % 27 % 38 % 4 % 1 %
Personnes autochtones 30 % 27 % 34 % 7 % 1 %
Immigrants 27 % 28 % 33 % 11 % 2 %
Personnes ayant des troubles mentaux
ou dépendances
27 % 29 % 36 % 7 % 1 %
Personnes transgenres 25 % 21 % 41 % 10 % 3 %
Personnes musulmanes 22 % 22 % 35 % 15 % 6 %
Personnes arabes 22 % 22 % 36 % 15 % 4 %
Réfugiés 22 % 24 % 35 % 15 % 4 %
Récipiendaires de l’aide sociale 16 % 23 % 40 % 18 % 2 %
Les répondants de groupes spécifiques visés par les mesures d’équité avaient, sans surprise, des sentiments positifs à l’égard des membres de leur groupe. Les personnes qui s’identifiaient aux personnes LGBTQ ou handicapées étaient parmi les personnes ayant les sentiments les plus positifs à l’égard d’autres groupes.En général, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir des sentiments positifs à l’égard de nombreux groupes. Les sentiments positifs étaient très semblables d’un groupe d’âge à l’autre, malgré que les répondants plus jeunes aient affiché des sentiments plus positifs, dans une certaine mesure, à l’égard des communautés LGBT et des réfugiés.

Les répondants qui rapportaient avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes étaient plus susceptibles d’exprimer des sentiments positifs à l’égard de la plupart des groupes nommés, à l’exception des immigrants. Les personnes qui n’avaient jamais fait l’objet de discrimination étaient les moins susceptibles d’avoir des sentiments positifs.

Les conclusions laissent entendre un lien entre une impression négative de certains groupes et un manque de contacts fréquents avec ces groupes. Les répondants avaient moins de contacts fréquents avec les personnes transgenres, les personnes arabes, les personnes musulmanes, les réfugiés et les récipiendaires de l’aide sociale, et des sentiments moins positifs à leur égard.  En même temps, les répondants ne côtoyaient pas fréquemment les personnes ayant un handicap physique, intellectuel ou cognitif/d’apprentissage, mais avaient une très bonne impression d’elles.

Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « les immigrants devraient s’adapter aux lois et normes de notre société »[14]?

Une majorité de répondants étaient en accord avec l’énoncé selon lequel les immigrants devraient s’adapter aux lois et normes de notre société (53 % étaient fortement d’accord et 90 % étaient d’accord en général). Les répondants de toutes les provinces et sous-groupes étaient généralement d’accord avec cet énoncé, mais ce sont les groupes de répondants suivants qui étaient les plus en accord avec l’énoncé :

  • personnes autochtones (95 %) ou d’origine britannique/européenne (92 %)
  • protestants (94 %) et personnes juives (98 %)
  • personnes n’ayant jamais ou pas récemment fait l’objet de discrimination (94 %)
  • hommes (93 % par opposition à 88 % des femmes)
  • personnes ne pensant pas que la discrimination est un problème important en Ontario (93 %).

Cette opinion augmentait avec l’âge et était la plus répandue parmi les répondants de 60 ans et plus (98 %).

Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « il est normal que l’Ontario évolue et s’adapte à la diversité culturelle changeante de notre société »[15]?

Quatre répondants sur cinq (79 %) étaient assez d’accord avec l’énoncé selon lequel il est normal que l’Ontario évolue et s’adapte à la diversité culturelle changeante de notre société. Les répondants qui habitaient à Toronto (84 %), étaient plus jeunes (86 % des répondants de 18 à 29 ans) et poursuivaient des études avaient davantage tendance à être de cet avis. Cet avis est associé à un niveau de scolarité plus élevé et à l’appartenance à un groupe racialisé ou d’origine non européenne.

Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « il faut être prudent avec les gens qui affichent trop ouvertement leurs croyances religieuses »[16]?

Une majorité de répondants (62 %) n’était pas en accord avec l’énoncé selon lequel il faut être prudent avec les gens qui affichent trop ouvertement leurs croyances religieuses, comparativement à 38 % de répondants qui partageaient cette idée. Les groupes de répondants les plus en accord avec cet énoncé étaient les suivants :

  • hommes (44 % par opposition à 31 % des femmes)
  • personnes dont le revenu du ménage se situait entre 40 000 $ et 60 000 $ (43 %)
  • personnes âgées de 60 ans et plus (42 %)
  • personnes pratiquant la religion catholique/orthodoxe (40 %).

Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « l’Ontario change trop vite à cause des communautés ethniques »[17]?

La moitié (51 %) des répondants étaient au moins assez en accord avec l’énoncé selon lequel l’Ontario change trop vite à cause des communautés ethniques. Les groupes de répondants les plus en accord avec cet énoncé étaient :

  • les personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (63 %)
  • les personnes ayant les plus faibles revenus (59 % des personnes dont le revenu du ménage se situait entre 40 000 $ et 60 000 $)
  • les catholiques/orthodoxes (59 %)
  • tous les chrétiens (57 %)
  • les chrétiens évangéliques (56 %)
  • les personnes âgées de 45 ans et plus (58 %)
  • les personnes habitant dans la zone du code régional 905 (57 %)
  • les hommes (54 % par opposition à 49 % des femmes).

Êtes-vous d’accord avec l’énoncé selon lequel « nous serions mieux en Ontario si nous admettions moins d’immigrants »[18]?

Une minorité (43 %) de répondants était d’accord avec l’énoncé selon lequel nous serions mieux en Ontario si nous admettions moins d’immigrants. En même temps, de faibles majorités de personnes qui  un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (55 %), qui restaient à la maison et ne participaient pas au marché du travail (51 %) et qui étaient autochtones (55 %) étaient également d’accord avec cet énoncé.

Niveau de confort à la vue de personnes portant des vêtements ou accessoires religieux ou culturels[19]

On a montré une liste aux répondants puis on leur a demandé comment ils se sentaient lorsqu’ils voyaient des personnes portant différents vêtements ou accessoires religieux ou culturels, ou exprimant différents aspects de leur identité religieuse ou culturelle en public.

Une majorité des répondants était au moins assez confortable à la vue de personnes portant chacun des éléments de la liste. Le niveau de confort des répondants était généralement le plus élevé à la vue de personnes portant la croix chrétienne autour du cou, ou de personnes autochtones portant les cheveux longs coiffés en queue de cheval (93 % chacun). Neuf répondants sur 10 se disaient au moins assez confortables à la vue de la kippa juive ou de vêtements mennonites traditionnels. Quatre personnes sur cinq ont exprimé un certain niveau de confort à la vue d’hommes portant le turban ou de femmes portant le hijab. Le niveau de confort des répondants était le plus faible à la vue de femmes portant un niqab leur couvrant le visage.

Tableau 6 : Niveau de confort à la vue de personnes portant des vêtements ou accessoires religieux ou culturels
  Très confortable Assez confortable Assez inconfortable Très inconfortable
SUne personne portant une croix autour du cou 60 % 32 % 6 % 1 %
Une personne autochtone portant
les cheveux longs coiffés en queue de cheval
59 % 35 % 5 % 1 %
Un homme portant une kippa (calotte juive) 53 % 37 % 9 % 1 %
Des personnes portant des vêtements mennonites traditionnels 53 % 37 % 8 % 2 %
Un homme portant un turban 42 % 39 % 15 % 4 %
Une femme portant un hijab
(voile couvrant les cheveux)
42 % 37 % 15 % 5 %
Une femme portant un niqab
ou un voile couvrant son visage
24 % 31 % 27 % 19 %
Bien qu’une majorité de répondants ait dit être confortable à la vue d’une femme portant le niqab, cela incommodait une importante minorité de personnes (46 % de répondants inconfortables par opposition à 54 % de répondants confortables). La situation incommodait avant tout les répondants protestants (55 %) et juifs (58 %), et les personnes qui n’avaient jamais fait personnellement l’objet de discrimination (50 %) ou qui pensaient que la discrimination ne constitue pas un très grand problème (57 %). Le niveau d’inconfort à l’égard des femmes portant le niqab augmentait avec l’âge.  On observe un plus grand niveau de confort à l’endroit des vêtements sikhs et musulmans chez les jeunes et les personnes ayant un niveau de scolarité élevé (supérieur au diplôme d’études secondaires).

Sentiments à l’égard de l’accommodement des besoins de groupes particuliers en Ontario[20]

Trois répondants sur cinq étaient d’avis que nous n’en faisons pas assez pour répondre aux besoins des personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances. Un nombre similaire de personnes pensait que nous n’en faisons pas assez pour répondre aux besoins des personnes responsables de fournir des soins à des membres de leur famille. Environ la moitié des répondants avaient l’impression qu’on pouvait en faire plus pour répondre aux besoins des personnes ayant un trouble intellectuel, cognitif ou d’apprentissage, ou des personnes handicapées. Plus de quatre répondants sur dix (44 %) pensaient qu’on peut en faire davantage pour répondre aux besoins des personnes autochtones. Trois personnes sur dix (29 %) pensaient qu’on en fait trop pour répondre aux besoins des personnes de langue française en Ontario.

Tableau 7 : Efforts faits pour répondre aux besoins de groupes spécifiques
  Nous n’en faisons pas assez Nous en faisons  juste assez Nous en faisons trop
Personnes ayant des troubles mentaux
ou dépendances
60% 36% 4%
Personnes responsables de fournir des soins
à des membres de leur famille
58% 38% 4%
Personnes ayant un trouble intellectuel,
cognitif ou d’apprentissage
53% 44% 4%
Personnes  handicapées 51% 45% 4%
Personnes autochtones 44% 40% 16%
Personnes transgenres 32% 54% 14%
Femmes enceintes 20% 73% 7%
Immigrants 17% 59% 24%
Personnes musulmanes 17% 58% 25%
Personnes, autres que les personnes musulmanes, qui pratiquent une religion 15% 71% 15%
Personnes de langue française 11% 60% 29%
On observe une différence notable entre les sexes. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’être d’avis qu’on pourrait en faire davantage pour répondre aux besoins de la plupart des groupes nommés. Les sentiments des femmes étaient semblables à ceux des hommes dans le cas des besoins des personnes de langue française seulement.

Les jeunes répondants âgés de 18 à 29 ans et les étudiants étaient plus susceptibles que les personnes âgées de trouver que la plupart des groupes méritent qu’on tienne davantage compte de leurs besoins. Cependant, tous les répondants ont des points de vue similairement positifs à l’égard de l’accommodement des besoins des personnes fournissant des soins à des membres de leur famille et des personnes handicapées. Les répondants âgés de 60 ans et plus figuraient parmi les personnes d’avis que les quatre groupes de personnes ayant des difficultés liées à la santé pourraient bénéficier de mesures de soutien additionnelles. En général, les répondants dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ étaient les plus susceptibles de dire qu’on peut en faire davantage pour les quatre groupes de personnes ayant des difficultés liées à la santé, les personnes autochtones, les personnes transgenres et les personnes musulmanes.

Les répondants non chrétiens étaient plus susceptibles que les répondants chrétiens de dire qu’on devrait répondre davantage aux besoins des personnes musulmanes et des autres personnes qui pratiquent une religion.

En général, une minorité de répondants croyait que nous en faisons trop pour répondre aux besoins de groupes spéciaux. Leur pourcentage était un peu plus élevé parmi les personnes de 45 à 59 ans ayant un diplôme secondaire ou un niveau de scolarité inférieur, ou dont le revenu du ménage était de moins de 60 000 $.

Soutien envers différentes mesures d’adaptation[21]

On a montré aux répondants une liste de mesures d’adaptation à l’intention de groupes spécifiques. Le soutien était le plus élevé envers l’accommodement des besoins des personnes ayant des troubles physiques ou mentaux, ou encore des troubles d’apprentissage, ou ceux des parents ayant des responsabilités sur le plan de la garde d’enfants. Moins de répondants appuyaient fortement l’accommodement des besoins relatifs au sexe ou à la culture, mais sept personnes sur dix les appuyaient quand même dans une certaine mesure.

Tableau 8 : Niveau de soutien envers des mesures d’adaptation spécifiques
  Fortement pour Plutôt pour Plutôt contre Fortement contre
Installer une rampe en bois à l’entrée d’une boutique/d’un magasin pour permettre aux clients en fauteuil roulant ou avec une marchette d’y accéder 77 % 20 % 3 % 0 %
Admettre un animal d’assistance comme un chien guide dans
un restaurant où on offre un buffet
61 % 29 % 8 % 2 %
Accorder à un étudiant ayant un handicap d’apprentissage
plus de temps pour terminer un examen
60 % 33 % 6 % 2 %
Remanier des horaires de travail pour permettre à un parent d’aller chercher son enfant à la garderie 52 % 38 % 8 % 3 %
Permettre à quelqu’un de s’absenter du travail pour un traitement de désintoxication 48 % 42 % 8 % 3 %
Permettre aux étudiants transgenres d’utiliser les toilettes
qui correspondent à leur identité de genre vécue
37 % 36 % 16 % 11 %
Tenir compte des restrictions alimentaires religieuses dans
les cafétérias des prisons
32 % 42 % 15 % 11 %
Accorder plus de temps de relâche pour des raisons religieuses ou culturelles 29 % 43 % 18 % 10 %
Offrir à des étudiants un espace de prière 29 % 42 % 17 % 12 %
Les répondants du Nord de l’Ontario étaient les plus susceptibles d’appuyer l’accommodement des troubles physiques et de l’apprentissage. Outre cela, on a observé peu de différences entre les régions.Une majorité (73 %) de répondants appuyait dans une certaine mesure, au moins, le fait de permettre aux étudiants transgenres d’utiliser les toilettes qui correspondent à leur identité de genre vécue. Une majorité similaire (71 %) appuyait aussi le fait d’offrir aux étudiants un espace pour la prière.

Expérience personnelle de discrimination

Discrimination ou harcèlement subi dans les cinq années précédentes[22]

La moitié (49 %) des répondants ont dit avoir fait l’objet d’au moins une forme de discrimination au cours des cinq années précédentes[23]. Le quart (23 %) des répondants ont dit n’en avoir pas fait l’objet dans les cinq années précédentes, tandis qu’un peu moins de trois personnes sur 10 (28 %) ont dit n’avoir jamais subi de discrimination.

Les répondants faisaient le plus souvent état de discrimination fondée sur l’âge (21 %), le sexe (16 %) et la couleur de la peau ou la race (15 %). Une personne sur 10 environ a fait part de discrimination fondée sur l’ascendance/ethnicité ou le handicap.  

Les répondants les plus jeunes et les répondants de 60 ans et plus rapportaient de la discrimination fondée sur l’âge (33 % et 23 % respectivement), et les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à rapporter de la discrimination sexuelle (26 % par opposition à 6 % des hommes).

Graphique 2 : Incidence de discrimination fondée sur différents motifs dans les cinq années précédentes

Ce graphique à barres illustre l’incidence de discrimination au cours des cinq années précédentes en fonction de facteurs spécifiques.   Âge : 21 %; sexe : 16 %; couleur de la peau / race : 15 %; ascendance, origine ethnique ou culture : 9 %; handicap : 8 %; croyances politiques : 6 %; croyance ou religion : 6 %; faible revenu d’emploi : 6 %; état matrimonial : 5 %; orientation sexuelle : 4 %; obtention d’aide sociale : 4 %; expression de l’identité de genre : 3 %; état familial : 3 %; grossesse : 3 %; utilisation d’une banque d’alimentation : 2 %; casier judiciaire : 2 %; poids / obésité / taille : 1 %; couleur blanche / langue anglaise : 1 %; aucune discrimination dans les cinq années précédentes : 23 %; aucune discrimination la vie durant : 28 %.

La discrimination fondée sur la couleur de la peau, la race ou l’origine ethnique était la plus courante chez les personnes noires, sud-asiatiques, chinoises et asiatiques du Sud-Est. Les personnes de religion chrétienne ou musulmane étaient plus susceptibles de rapporter de la discrimination fondée sur la religion.

Tableau 9 : Incidence de discrimination fondée sur la race ou l’ethnicité, selon le groupe

  Couleur de la peau
/ race
Ascendance / ethnicité
Total 15 % 9 %
Noirs 70 % 18 %
Sud-Asiatiques 50 % 19 %
Non-Européens 42 % 23 %
Chinois /Asiatiques
du Sud-Est
36 % 23 %
Latino-Américains 30 % 45 %
Personnes autochtones 21 % 21 %
Personnes arabes /Asiatiques occidentaux 8 % 21 %
Britanniques /Européens 6 % 5 %
Une grande majorité (70 %) de répondants noirs rapportait avoir fait l’objet de discrimination fondée sur la couleur de la peau ou la race au cours des cinq années précédentes. Des répondants vivant dans la ville de Toronto, 27 % disaient avoir fait l’objet de discrimination fondée sur la couleur de la peau ou la race durant la même période, comparativement à 15 % des répondants des autres régions de la province.
 
Harcèlement sexuel subi[24]

Dans l’ensemble, 7 % des répondants disaient avoir subi du harcèlement sexuel au cours des cinq années précédentes. Environ une femme sur 10 (11 %) a rapporté un tel harcèlement, comparativement à 3 % des hommes.

Les groupes de répondants suivants ont rapporté les plus hauts taux de harcèlement sexuel :

  • communautés LGBTQ (24 %)
  • personnes autochtones (20 %)
  • personnes qui restaient à la maison et ne participaient pas au marché du travail (15 %)
  • personnes âgées de 18 à 29 ans (14 %)
  • personnes dont le revenu du ménage est était inférieur à 40 000 $ (12 %)
  • personnes handicapées (11 %)
  • personnes nées au Canada (8 %) par opposition à un autre pays (4 %).

Des femmes qui avaient subi une forme quelconque de discrimination au cours des cinq années précédentes, une sur cinq (20 %) rapportait au moins un incident de harcèlement sexuel.

Endroit où est survenu le dernier incident de discrimination ou de harcèlement[25]

Un peu moins de la moitié (45 %) des répondants qui avaient subi de la discrimination ou du harcèlement au cours des cinq années précédentes disaient en avoir fait l’objet au travail, tandis que 42 % disaient que cela s’était produit dans un lieu public. Un répondant sur six (16 %)  a situé l’incident dans une boutique/un magasin ou un restaurant, et 12 % à l’école.

Les groupes de répondants suivants avaient tendance à rapporter un peu plus de cas de discrimination au travail :

  • personnes musulmanes (66 %)
  • personnes ayant un diplôme d’études postsecondaires (56 %)
  • personnes dont le revenu du ménage se situait entre 100 000 $ et 150 000 $ (56 %)
  • personnes autochtones (55 %)
  • personnes vivant dans le sud-ouest de l’Ontario (54 %)
  • personnes âgées de 45 à 59 ans (52 %)
  • personnes qui travaillaient à temps plein (52 %).

Diagramme 3 : Contexte où s'est produit le plus récent indident de discrimination

Ce graphique à barres indique la fréquence de discrimination dans différents contextes,  selon le contexte dans lequel s’est produit le plus récent incident de discrimination des répondants ayant fait part de tels incidents. Travail : 45 %; lieu public : 42 %; boutique/magasin/restaurant : 16 %; école : 12 %; autre service : 9 %; recherche d’un logement : 5 %; rapports avec la police ou d’autres secteurs du système de justice criminelle : 4 %; rapports avec un syndicat/une association professionnelle : 4 %; demande d’emploi : 3 %; famille / amis / autres personnes : 2 %; Internet / médias sociaux : 1 %; autre : 1 %; ne sais pas/ne s’applique pas : 1 %.

personnes qui restaient à la maison et ne participaient pas au marché du travail (59 %)Les groupes de répondants suivants avaient tendance à rapporter un peu plus de cas de discrimination dans des lieux publics :
  • personnes chinoises/asiatiques du Sud-Est (54 %)
  • jeunes (53 % âgés de 18 à 29 ans)
  • membres de groupes racialisés (49 %)
  • personnes dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ (49 %)
  • personnes vivant à Toronto (49 %).

Bien que peu de membres de ce groupe aient répondu au sondage, une grande majorité (83 %) des répondants se qualifiant de transgenres a fait état de discrimination dans des lieux publics.

Réaction au plus récent incident de discrimination ou de harcèlement[26]

Environ la moitié des répondants ayant fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes ont gardé le silence et n’ont pas réagi. Trois personnes sur 10 en ont parlé à quelqu’un et deux personnes sur 10 en ont parlé à la personne ayant commis l’acte de discrimination ou de harcèlement. Une personne sur sept s’est plainte à une personne de l’organisation en cause. Une très petite proportion seulement des répondants a dit avoir fait appel au Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne de l’Ontario (3 %) ou au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario (2 %).

Diagramme 4 : Réaction au plus récent indident de discrimination

Ce graphique à barres fait part de la réaction des répondants au plus récent incident de discrimination. Garder le silence et ne pas réagir : 48 %; parler à la famille/des amis ou quelqu’un d’autre : 30 %; parler à la personne ayant commis l’acte : 20 %; porter plainte à une personne de l’organisation : 14 %; obtenir de l’aide auprès du Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne de l’Ontario : 3 %; déposer une plainte (appelée requête) auprès du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario : 2 %.
 
Seulement 14 % des répondants ont dit avoir porté plainte à un membre de l’organisation à l’origine de la discrimination. On observe un peu plus cette réaction parmi les groupes de répondants suivants :
  • personnes qui disaient être très bien informées des obligations en matière de droits de la personne et des mesures de protection connexes (27 %)Seulement 14 % des répondants ont dit avoir porté plainte à un membre de l’organisation à l’origine de la discrimination. On observe un peu plus cette réaction parmi les groupes de répondants suivants :
  • personnes âgées de 45 à 59 ans (22 %)
  • personnes chrétiennes (18 %)
  • personnes travaillant à temps plein (17 %).

Justice criminelle

Légitimité du profilage ou ciblage de groupes spécifiques par la police[27]

En général, lorsqu’on leur posait des questions à propos du profilage racial, les deux tiers (65 %) des répondants s’accordaient dans une certaine mesure à dire que la police doit traiter tout le monde équitablement, sans égard au groupe auquel la personne appartient. Un tiers des répondants (35 %) était davantage en faveur de permettre le profilage policier des communautés qui commettraient plus d’actes criminels.

Les membres des groupes de répondants suivants étaient davantage d’avis que tout le monde devrait être traité de façon équitable :

  • étudiants (83 %)
  • personnes musulmanes (77 %)
  • personnes âgées de 18 à 29 ans (76 %)
  • personnes dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ (74 %)
  • femmes (70 %)
  • personnes qui pensaient que la province a un certain problème de discrimination (70 %)
  • personnes qui ne pratiquaient aucune religion (68 %).

Dans l’ensemble, une minorité de personnes pensait que le profilage policier est au moins parfois nécessaire. On observe plus souvent ce point de vue chez les hommes (41 %).

Lorsqu’on leur posait des questions sur le profilage racial à l’endroit de groupes spécifiques, un peu moins de six répondants sur 10 (ou plus, selon le groupe) s’accordaient à dire que le profilage racial est rarement justifié, sinon jamais. Environ quatre répondants sur 10 étaient d’avis qu’il est au moins parfois justifié que la police cible certains groupes ou effectue du profilage à leur endroit : personnes musulmanes, personnes arabes, jeunes, personnes noires ou d’ascendance africaine, personnes sud-asiatiques ou personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances. La tolérance du profilage policier était à son plus faible dans le cas des membres de la communauté LGBTQ. Un peu plus du tiers (36 %) des répondants seulement ne parle d’aucun groupe dont la police serait justifiée de cibler ou de soumettre à du profilage.

Tableau 10 : Opinion à propos du profilage policier de certains groupes
  Jamais justifié Rarement justifié Parfois justifié Toujours justifié
Personnes lesbiennes, gays
ou bisexuelles
35 % 37 % 23 % 5 %
Personnes transgenres 34 % 38 % 23 % 5 %
Personnes chinoises 30 % 38 % 27 % 5 %
Personnes asiatiques du Sud-Est 28 % 37 % 31 % 5 %
Personnes latino-américaines 28 % 38 % 30 % 4 %
Personnes autochtones 27 % 36 % 32 % 5 %
Personnes ayant des troubles mentaux et dépendances 27 % 35 % 34 % 5 %
Personnes noires / d’ascendance africaine 27 % 33 % 34 % 6 %
Jeunes 26 % 33 % 36 % 5 %
Personnes sud-asiatiques 26 % 35 % 33 % 6 %
Personne sans-abri 24 % 38 % 34 % 5 %
Personnes arabes 24 % 34 % 35 % 7 %
Personnes musulmanes 24 % 32 % 35 % 9 %

Des répondants qui ont dit avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes, 6 % des personnes âgées de 18 à 29 ans ont dit que cela s’est produit au moment d’interagir avec la police ou d’autres secteurs du système de justice criminelle.  

Peuples des Premières Nations, métis et inuits (autochtones)

Expérience de la discrimination

Une plus grande proportion de répondants autochtones (70 % par opposition 49 % de tous les répondants) ont dit avoir fait l’objet d’une forme quelconque de discrimination au cours des cinq années précédentes – 21 % disaient que cela était dû à leur ascendance, origine ethnique ou culture (par opposition à 9 % de tous les répondants)[28].

Les répondants autochtones étaient quelque peu plus susceptibles que les personnes d’autres origines de rapporter de la discrimination pour les motifs suivants :

  • handicap (25 % par opposition à 8 % en général)
  • faible revenu d’emploi (17 % par opposition à  6 % en général)
  • obtention d’aide sociale (17 % par opposition à  4 % en général)
  • orientation sexuelle (14 % par opposition à  4 % en général).

Les répondants autochtones étaient également plus susceptibles de dire qu’au moins un des incidents de discrimination rapportés avait une composante de harcèlement sexuel (29 % par opposition à 14 % en général)[29].

Une grande proportion de répondants autochtones a également dit que le plus récent incident de traitement discriminatoire avait eu lieu au travail (58 % par opposition à 45 % en général)[30].

Lorsqu’il y a eu de la discrimination, une plus importante proportion de répondants autochtones a agi[31].

  • 31 % en ont parlé à la personne ayant commis l’acte de discrimination (par opposition à 20 % en général)
  • 19 % se sont plaints à une personne de l’organisation en cause (par opposition à 14 % en général)
  • 11 % ont demandé de l’aide au Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne de l’Ontario (par opposition à 3 % en général).

Connaissance des droits

La discrimination et le harcèlement sont de grands problèmes en Ontario selon un répondant autochtone sur quatre (24 %), comparativement à 12 % de tous les répondants[32].

Le fait d’être récipiendaire de l’aide sociale est une raison courante pour laquelle certaines personnes font l’objet de discrimination en Ontario selon un répondant autochtone sur quatre (25 %), comparativement à 1 répondant sur 10 en général[33].

De l’avis des deux tiers (68 %) des répondants autochtones environ (comparativement à 75 % de tous les répondants), les droits de la personne  sont au moins assez bien protégés en Ontario[34].

Les répondants autochtones faisaient état d’une plus grande connaissance du système des droits de la personne de l’Ontario que le reste des répondants[35].

  • 67 % disaient connaître au moins assez bien le Code (par opposition à 55 % des répondants en général)
  • 53 % connaissaient au moins assez bien le CODP (par opposition à 48 % en général)
  • 47 % connaissaient au moins assez bien le COAJDP (par opposition à 25 % en général)
  • 44 % connaissaient au moins assez bien le TDPO (par opposition à 36 % en général).

Dans l’ensemble, les répondants disaient connaître au moins dans une certaine mesure les droits autochtones (35 %) et l’effet du colonialisme sur les peuples autochtones (34 %). Les répondants autochtones étaient plus susceptibles d’être familiers avec ces questions (57 % et 46 %).

Attitudes à l’égard des peuples autochtones

Un peu plus de la moitié (56 %) des répondants disaient avoir des contacts ou interagir au moins dans une certaine mesure avec des personnes autochtones[36].

Comparativement au reste des répondants, une plus grande proportion de répondants autochtones disait avoir des contacts ou interagir avec certains groupes :

  • personnes ayant un handicap physique ou intellectuel, cognitif ou d’apprentissage (86 % par opposition à 71 %)
  • personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances (86 % par opposition à 66 %)
  • récipiendaires de l’aide sociale (86 % par opposition à 61 %)
  • personnes lesbiennes, gays ou bisexuelles (85 % par opposition à 71 %)
  • personnes transgenres (52 % par opposition à 34 %).

Lorsqu’on leur a posé des questions à propos de leurs sentiments personnels à l’égard de groupes spécifiques de la société, 57 % de tous les répondants ont dit qu’ils avaient des sentiments au moins assez positifs à l’égard des personnes autochtones.

En parlant du port de cheveux longs en queue de cheval, la grande majorité (93 %) des répondants a dit être confortable à la vue de personnes exprimant ainsi leur identité[37]. À propos de l’accommodement des besoins des personnes autochtones, 44 % étaient d’avis qu’on n’en fait pas assez, alors que seulement 16 % trouvaient qu’on en fait trop[38].

Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé négatif selon lequel les peuples autochtones reçoivent trop [de prestations/d’avantages] du gouvernement, 49 % des répondants, en général, ont répondu dans l’affirmative. De faibles majorités de groupes de répondants spécifiques étaient de cet avis[39] :

  • personnes vivant dans le Nord de l’Ontario (55 %)
  • hommes (54 %, par opposition à 44 % des femmes)
  • personnes dont le revenu du ménage se situait entre 100 000 $ et  150 000 $ (54 %)
  • personnes chrétiennes (53 %)
  • personnes n’ayant jamais fait l’objet de discrimination (53 %)
  • personnes travaillant à temps plein (52 %)
  • personnes chinoises et asiatiques du Sud-Est (51 %).

Le point de vue selon lequel les personnes autochtones reçoivent trop de prestations/d’avantages du gouvernement augmente avec l’âge, et est le plus courant chez les personnes âgées de 60 ans et plus (55 %) et les personnes retraitées (55 %).

Plus du tiers (37 %) des répondants partageaient le point de vue négatif selon lequel la police est au moins parfois justifiée de cibler les personnes autochtones ou de les soumettre à du profilage racial[40].

Pauvreté et faible revenu

Expérience de la discrimination

Dans l’ensemble, 4 % des répondants disaient avoir fait l’objet de discrimination au cours des cinq années précédentes étant donné qu’ils recevaient de l’aide sociale[41]. Parmi ces répondants étaient plus susceptibles de figurer les personnes suivantes :

  • personnes sans emploi et (ou) recevant des prestations d’invalidité (21 %)
  • personnes autochtones (17 %)
  • personnes s’identifiant à la communauté LGBTQ (15 %)
  • personnes handicapées (12 %)
  • personnes dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ (11 %)
  • personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (9 %).

De façon similaire, les groupes de répondants suivants étaient aussi plus susceptibles de dire qu’ils avaient fait l’objet de discrimination en raison de leur faible revenu d’emploi :

  • personnes sans emploi et (ou) recevant des prestations d’invalidité (21 %)
  • personnes s’identifiant à la communauté LGBTQ (15 %)
  • personnes dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ (14 %)
  • personnes handicapées (12 %)
  • personnes âgées de 18 à 29 ans (11 %)
  • personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (11 %).

Dans l’ensemble, 6 % des répondants étaient de cet avis.

Deux pour cent des répondants ont rapporté avoir fait l’objet de discrimination durant les cinq années précédentes parce qu’ils faisaient appel à une banque alimentaire.

Les répondants dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ étaient plus susceptibles de rapporter avoir fait l’objet d’au moins un incident de discrimination comprenant du harcèlement sexuel (21 % par opposition à 14 % de tous les répondants)[42].

Une plus grande proportion de répondants sans emploi et (ou) recevant des prestations d’invalidité (9 %), ou dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ (8 %), disait que le dernier incident de discrimination s’était produit au moment d’interagir avec la police ou d’autres secteurs du système de justice criminelle (par opposition à 4 % de tous les répondants)[43].

Connaissance des droits

Un répondant sur six (17 %) dont le revenu du ménage était inférieur à 40 000 $ était d’avis que la discrimination et le harcèlement sont de grands problèmes en Ontario, comparativement à 12 % de l’ensemble des répondants[44].

Des répondants ayant ce revenu, un sur sept (14 %) disait que le fait de recevoir de l’aide sociale était une autre raison courante pour laquelle des personnes faisaient l’objet de discrimination en Ontario. Si on prend l’ensemble des répondants, une personne sur dix était de cet avis[45].

Les répondants ayant un revenu du ménage de moins de 40 000 $ disaient moins connaître le système des droits de la personne de l’Ontario que le reste des répondants[46] :

  • 51 % disaient ne pas très bien ou ne pas du tout connaître le Code (par opposition à 45 % de tous les répondants)
  • 62 % disaient ne pas très bien ou ne pas du tout connaître le CODP (par opposition à 51 %)
  • 69 % disaient ne pas très bien ou ne pas du tout connaître le TDPO (par opposition à 64 %)
  • 81 % disaient ne pas très bien ou ne pas du tout connaître le COAJDP (par opposition à 75 % en général).

Attitudes à l’égard des récipiendaires de l’aide sociale

Trois répondants sur cinq (61 %) disaient interagir avec des récipiendaires de l’aide sociale ou avoir certains contacts avec de telles personnes[47].

Comparativement au reste de la population, une grande proportion de répondants dont le revenu du ménage était de moins de 40 000 $ disaient avoir plus de contacts avec certains groupes particuliers :

  • récipiendaires de l’aide sociale (72 % par opposition à 61 % en général)
  • personnes ayant des troubles mentaux ou dépendances (72 % par opposition à 66 %)
  • personnes autochtones (63 % par opposition à 56 %)
  • personnes transgenres (42 % par opposition à 34 %).

Lorsqu’on leur a posé des questions sur leurs sentiments personnels à l’égard de groupes spécifiques de la société, seulement 39 % des répondants disaient avoir des sentiments au moins assez positifs envers les récipiendaires de l’aide sociale. Les récipiendaires avaient des sentiments moins positifs envers ce groupe de personnes qu’envers les autres groupes nommés. Les étudiants (51 %), les sikhs (70 %) et les musulmans qui pratiquaient leur religion (71 %) avaient les sentiments les plus positifs à l’égard des récipiendaires de l’aide sociale[48].

Dans l’ensemble, 63 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé intentionnellement polarisant selon lequel nous en faisons assez pour aider les récipiendaires de l’aide sociale; ils pourraient faire davantage pour s’aider s’ils le voulaient. Une majorité de nombreux différents groupes de répondants partageait ce point de vue négatif[49].

Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel il est compréhensible que le propriétaire d’un appartement s’inquiète de le louer à un récipiendaire [de l’aide] sociale, 62 % de tous les répondants ont répondu dans l’affirmative[50]. Ce point de vue est le plus courant chez les répondants des groupes suivants :

  • origine britannique/européenne (76 %)
  • revenu du ménage de 100 000 $ à 150 000 $ (68 %) et de 150 000 $ et plus (65 %)
  • personnes d’avis que la discrimination n’est pas un problème ou un très grand problème en Ontario (68 %)
  • personnes n’ayant jamais fait l’objet de discrimination (67 %)
  • personnes ayant un baccalauréat (66 %)
  • personnes ayant un diplôme d’études collégiales (64 %).

Cependant, seulement environ un répondant sur sept (14 %) était fortement d’accord avec cet énoncé.

Lorsqu’on leur a demandé si la police était au moins parfois justifiée de cibler les personnes sans-abri ou de les soumettre à du profilage, 38 % des répondants ont répondu dans l’affirmative.

Quand on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel lorsque les emplois sont rares, les employeurs devraient embaucher en priorité les gens nés au Canada au lieu des immigrants, 50 % des répondants ont répondu dans l’affirmative[51]. La majorité des répondants des groupes suivants partageait ce point de vue :

  • personnes autochtones (72 %)
  • personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé (63 %)
  • personnes qui restaient à la maison et ne participaient pas au marché du travail (63 %)
  • personnes vivant dans le Nord de l’Ontario (62 %)
  • personnes dont le revenu du ménage se situait entre 60 000 $ et 80 000 $ (60 %)

Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel certains emplois sont mieux adaptés aux hommes, d’autres conviennent mieux aux femmes, beaucoup plus d’hommes (61 % par opposition à 45 % des femmes) partageaient ce point de vue négatif[52]. Ce point de vue était également plus courant chez les répondants de 60 ans et plus (57 %).


[1] Tableau Q.2, fichier de données croisées.

[2] Personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, allosexuelles (queer) ou en questionnement

[3] Tableau Q.3, fichier de données croisées.

[4] Tableau Q.4, fichier de données croisées.

[5] Tableau Q.5, fichier de données croisées.

[6] Tableau Q.6, fichier de données croisées.

[7] Tableau Q.10, fichier de données croisées.

[8] Tableau Q.10, fichier de données croisées.

[9] Certaines des questions sont fondées sur une série d’énoncés intentionnellement provocants  dont le but est d’obtenir le point de vue sincère des répondants.

[10] Tableau Q.7, fichier de données croisées.

[11] Tableau Q.19, fichier de données croisées.

[12] Tableau Q.8, fichier de données croisées.

[13] Les répondants ont dû répondre à cette question plus tôt durant le sondage, avant de se faire demander quel était la fréquence de leurs contacts avec les mêmes 15 groupes spécifiques.

[14] Tableau Q.10E, fichier de données croisées.

[15] Tableau Q.10F, fichier de données croisées.

[16] Tableau Q.10H, fichier de données croisées.

[17] Tableau Q.10D, fichier de données croisées.

[18] Tableau Q.10A, fichier de données croisées.

[19] Tableau Q.11, fichier de données croisées.

[20] Tableau Q.9, fichier de données croisées.

[21] Tableau Q.18, fichier de données croisées.

[22] Tableau Q.14, fichier de données croisées.

[23] On a présenté une liste de formes possibles de discrimination aux répondants, puis on leur a demandé lesquelles, le cas échéant, ils avaient subies personnellement au cours des cinq années précédentes. (Les répondants pouvaient donner plusieurs réponses.).

[24] Tableau Q.15, fichier de données croisées.

[25] Tableau Q.16, fichier de données croisées.

[26] Tableau Q.17, fichier de données croisées.

[27] Tableaux Q.12 et Q.13, fichier de données croisées.

[28] Tableau Q.14, fichier de données croisées.

[29] Tableaux Q.15, fichier de données croisées.

[30] Tableaux Q.16, fichier de données croisées.

[31] Tableau Q.17, fichier de données croisées.

[32] Tableau Q.2, fichier de données croisées.

[33] Tableau Q.3, fichier de données croisées.

[34] Tableau Q.4, fichier de données croisées.

[35] Tableaux Q.6, fichier de données croisées.

[36] Tableaux Q.19, fichier de données croisées.

[37] Tableaux Q.11, fichier de données croisées.

[38] Tableaux Q.9, fichier de données croisées.

[39] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.

[40] Tableaux Q.13, fichier de données croisées.

[41] Tableau Q.14, fichier de données croisées.

[42] Tableaux Q.15, fichier de données croisées.

[43] Tableaux Q.16, fichier de données croisées.

[44] Tableau Q.2, fichier de données croisées.

[45] Tableaux Q.3, fichier de données croisées.

[46] Tableaux Q.6, fichier de données croisées.

[47] Tableau Q.19, fichier de données croisées.

[48] Tableaux Q.8, fichier de données croisées.

[49] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.

[50] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.

[51] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.

[52] Tableaux Q.10, fichier de données croisées.