5. Conclusion - l’« expérience canadienne »

La CODP estime qu’une exigence stricte liée à l’« expérience canadienne » constitue une discrimination à première vue et qu’on peut l’imposer uniquement dans de rares circonstances. Il incombe aux employeurs et aux organismes de réglementation d’apporter la preuve qu’une exigence d’expérience professionnelle antérieure au Canada est établie de bonne foi, en fonction des critères juridiques énoncés dans la présente politique. Les exigences en matière d’emploi et d’accréditation doivent être claires, raisonnables, authentiques et directement liées à l’exercice du métier.

Le Code des droits de la personne de l’Ontario interdit de formuler des exigences en matière d’emploi et d’inscription auprès d’une association professionnelle, qui sont susceptibles d’avoir un effet préjudiciable fondé sur les motifs prévus au Code, tels que la race, l’ascendance, la couleur, le lieu d’origine et l’origine ethnique.

Il faut que les nouveaux arrivants puissent avoir des possibilités d’emploi correspondant à leur formation, à leurs compétences et à leur expérience, et qu’ils aient l’occasion de contribuer efficacement à leur nouvelle patrie. Les sociétés qui accueillent les nouveaux arrivants et investissent en leur faveur bénéficieront des compétences et de la grande expérience de ces travailleurs et renforceront leur compétitivité au sein de la nouvelle économie mondiale. En tant que nation, le Canada bénéficie des contributions des immigrants, et il a besoin de ces contributions pour assurer sa croissance et sa compétitivité économiques à l’avenir.