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Témoignages de la communauté

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L’école publique a refusé de reconnaître le diagnostic de dyslexie jusqu’à ses 7 ans. … Faute d’orthopédagogie en temps opportun, ma fille savait à peine lire et écrire en anglais en arrivant en 3e année. … Entre-temps, sa santé mentale a été mise à rude épreuve parce qu’elle était très consciente de ses difficultés d’apprentissage et extrêmement frustrée d’avoir du mal à lire et à écrire. … L’année dernière, elle a demandé au père Noël qu’il lui offre « le pouvoir de lire ». Elle se demande encore si son souhait se réalisera un jour.

  • Parent d’enfant de 8 ans

 

À l’école secondaire, nous avions accès à des soutiens comme une salle de ressources et des conseillers en orientation. Cependant, comme j’étais docile, que je suivais des matières scolaires, que je ne me plaignais pas, que je refusais de parler de mes difficultés émotionnelles et éducatives à l’école (surtout devant mes camarades), je n’ai jamais bénéficié d’aide supplémentaire. …. Personne ne saura jamais la quantité d’apprentissage et de travail à la maison qui a été nécessaire.

  • Étudiant, actuellement âgé de 20 ans

 

Mon enfant … n’a pas passé d’évaluation psychoéducative avant la 7e année, à l’âge de 13 ans, permettant de déceler son handicap. Le diagnostic a été bien trop tardif, ce qui lui a causé des difficultés sociales et émotionnelles ainsi que du stress. … Il a un niveau de lecture de 2e année alors qu’il est en 8e année. … La tristesse et le sentiment d’échec que je ressens pour mon fils en tant que parent sont douloureux.

  • Parent d’enfant de 14 ans

 

Les enfants ne devraient pas avoir à attendre des années avant d’avoir accès aux services. … Tenter de satisfaire les besoins de mon fils dans le système scolaire public a constitué l’une des tâches les plus difficiles auxquelles je me suis heurté en tant que parent.

  • Parent d’enfant de 10 ans

 

En tant que parents, nous ne demandons pas la lune aux écoles. Mais nous nous attendions à ce que ma fille bénéficie des mêmes possibilités d’apprentissage que ses camarades. Elle est intelligente, curieuse et créative. Cela lui a été refusé. Et elle n’est pas la seule. Dans chaque classe, elle avait au moins un, peut-être deux ou trois camarades dyslexiques ou ayant un autre trouble d’apprentissage. Ils ont tous été mis en difficulté. Malheureusement, notre cas n’est pas unique.

  • Parent d’enfant de 12 ans

 

Comme ils ne lui ont pas fourni les outils nécessaires pour savoir lire et écrire, j’ai dû intervenir et lui donner des cours particuliers à la maison, comme je l’ai fait avec ma plus jeune fille. En effet, ils se contentaient de la laisser échouer en premier. Si j’étais sûre que mes filles ne le perçoivent pas comme une punition en raison de leur dyslexie, je les instruirais à la maison.

  • Parent d’enfant de 9 ans

 

Lors de son CIPR [Comité d’identification, de placement et de révision] de 8e année, le plan prévoyait de ne pas intervenir et de l’envoyer à l’école secondaire avec un niveau de lecture de 4e année. Ils ne comptaient rien mettre en œuvre avant que j’aille voir un avocat. … Après un été d’échanges téléphoniques avec l’avocat, le programme de lecture Empower a été mis en place pour le deuxième semestre de l’école secondaire. Mais depuis, rien de plus.

  • Parent d’enfant de 15 ans

 

Nous avons choisi de payer pour que l’évaluation soit réalisée, car la liste d’attente est ridicule. On nous a dit qu’elle était de deux à trois ans. … Il n’y a tout simplement pas assez de soutien pour les enfants présentant des troubles d’apprentissage. Les enseignants sont débordés avec des classes surchargées et n’ont pas le temps d’aider les enfants qui ont besoin de temps en tête-à-tête. Il n’y a pas assez d’enseignantes et d’enseignants suppléants pour apporter de l’aide. Une fois par semaine, c’est insuffisant.

  • Parent d’enfant de 11 ans