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Qu'entend-on par profilage racial? (fiche)

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Aux fins de l’enquête de la Commission, le « profilage racial » s’entend de toute action prise pour des raisons de sûreté, de sécurité ou de protection du public qui repose sur des stéréotypes fondés sur la race, la couleur, l’ethnie, l’ascendance, la religion, le lieu d’origine ou une combinaison de ces facteurs plutôt que sur un soupçon raisonnable, dans le but d’isoler une personne à des fins d’examen ou de traitement particulier.

Le profilage racial diffère du profilage criminel. Le profilage racial repose sur des présomptions stéréotypées fondées sur la race, la couleur, l’origine ethnique, etc. Le profilage criminel, au contraire, repose sur un comportement réel ou sur des renseignements relatifs à une présumée activité de la part d’une personne qui répond à un certain signalement.

Le recours aux stéréotypes devient source de problèmes lorsque des personnes se fondent sur une opinion stéréotypée pour agir d’une manière préjudiciable à autrui. C’est d’ailleurs ainsi que naît le profilage. Nul n’est à l’abri du profilage, mais ce sont les personnes « racialisées » qui sont principalement touchées.

Généralement, mais pas toujours, le profilage est le fait de personnes en position d’autorité, et il peut se manifester dans tout un éventail de contextes mettant en jeu la sûreté, la sécurité et la protection du public. Voici quelques-uns des exemples de profilage qui ont été présentés au cours de l’enquête :

  • un agent de police considère une personne comme plus susceptible d’avoir commis un délit parce qu’elle est afro-canadienne;
  • le personnel d’une école traite le comportement d’un enfant d’origine latino-américaine comme une infraction à sa politique de tolérance zéro, alors que, chez un autre enfant, le même comportement pourrait être considéré comme un comportement enfantin;
  • dans un magasin, une agente de sécurité privée suit un client, parce qu’elle le croit plus susceptible de voler à l’étalage;
  • à la suite des événements du 11 septembre, un employeur exige d’un employé musulman une autorisation de sécurité plus stricte;
  • dans un bar, on refuse de servir les clients autochtones, parce qu’on les croit portés à s’enivrer et à devenir violents;
  • un agent du système de justice pénale refuse la mise en liberté sous caution à une Latino-Américaine, croyant que les gens originaires de son pays sont violents;
  • une propriétaire demande à son locataire, un étudiant chinois, de vider les lieux, sous prétexte qu’il l’expose au risque de contracter le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Or, le locataire n’a aucunement eu de contacts avec des hôpitaux, installations ou pays associés à un risque élevé de SRAS.

Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter notre site Web à www.ohrc.on.ca ou composer le 1 800 387-9080 (sans frais d’interurbain), 416 326-9511 (dans la région de Toronto), 1 800 308-5561 (ATS sans frais d’interurbain ), 416 326-0603 (ATS appels locaux).