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Enquête Le droit de lire – soutien communautaire

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« Nous apportons notre plein soutien à l’enquête Le droit de lire et à ses recommandations. La recherche démontre l’efficacité d’un enseignement explicite et systématique de la conscience phonémique et de la phonétique, ainsi que de l’évaluation et l’intervention précoces en matière de lecture. Nous exhortons le ministère de l’Éducation à réviser les lignes directrices sur le curriculum afin d’y intégrer les recherches sur le développement et l’enseignement de la littératie, conformément aux recommandations du rapport sur l’enquête Le droit de lire. Nous encourageons les conseils scolaires à adopter des modèles à plusieurs niveaux pour assurer un enseignement inclusif de la littératie. Nous encourageons également les facultés d’éducation à faire en sorte que leurs programmes en arts du langage tiennent compte des recommandations formulées dans le rapport. Bien que l’enquête Le droit de lire portait sur l’apprentissage précoce de la lecture, nous recommandons à tous les intervenants de ne pas se limiter au décodage et à l’épellation des mots, et d’adopter des méthodes fondées sur des données factuelles dans le but d’enseigner la compréhension en lecture et l’expression écrite. Faisons en sorte qu’en 2022 l’Ontario commence à accompagner efficacement tous les élèves ayant des troubles de lecture et d’écriture! »

- Perry Klein, professeur, doyen associé de la recherche; Jacqueline Specht, professeure, directrice du Centre canadien de recherche sur l’enseignement inclusif; Daniel Ansari, professeur, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neurosciences cognitives du développement et apprentissage, Faculté d’éducation de l’Université Western

 

« Dyslexie Canada applaudit les efforts de la Commission ontarienne des droits de la personne et soutient les recommandations générales énoncées dans le rapport. Apprendre à lire est un droit, et le rapport indique clairement que de nombreux enfants ontariens en sont privés. Nous espérons que ce rapport servira d’élément déclencheur à la mise en œuvre des changements nécessaires afin que tous les enfants aient accès à un enseignement juste et équitable en Ontario et dans le reste du pays. Chaque enfant mérite et a le droit d’apprendre à lire. »

- Christine Staley, Dyslexie Canada

 

« Il y a plus de 20 ans, un comité international de spécialistes de la lecture a mis en exergue les stratégies les plus efficaces pour apprendre à lire aux élèves. Selon eux, bien que la littératie soit constituée de nombreuses compétences différentes, la connaissance des sons de la langue et la capacité à décoder les mots sont les pièces maîtresses nécessaires à l’apprentissage de la lecture. Malheureusement, les écoles publiques de l’Ontario ne mettent pas l’accent sur ces compétences. Je pense que le rapport de la CODP sur l’enquête Le droit de lire ouvrira une nouvelle ère où l’enseignement de la lecture auprès des élèves des premières années d’études sera focalisé sur ces compétences fondamentales.

Les données de l’OQRE montrent qu’environ 38 % des élèves du secondaire ne satisfont pas à la définition provinciale de l’alphabétisation. Cela m’amène à penser que l’analphabétisme n’est pas seulement un problème d’éducation de l’enfance en difficulté, mais un problème systémique qui, si rien n’est fait pour y remédier, aura des répercussions sur la qualité de vie d’un très grand nombre de personnes en Ontario.

C’est pourquoi la décision de la CODP m’encourage à souligner la nécessité de recourir, en accord avec la recherche actuelle, à un nouveau curriculum en littératie, à l’enseignement systématique, au dépistage et à l’intervention précoces, à l’utilisation ciblée de mesures d’adaptation et aux évaluations professionnelles.

Je crois que la littératie devrait être un droit de la personne. Le rapport de la CODP sur l’enquête Le droit de lire partage ce point de vue et je suis ravi que la question de la littératie se voie accorder une plus grande attention. »

- Todd Cunningham, psychologue clinique et scolaire, professeur adjoint (enseignement), responsable du Programme de pédopsychologie scolaire et clinique, Département de psychologie appliquée et de développement humain, Université de Toronto

 

« La Société d’aide à l’enfance du district de Thunder Bay soutient pleinement le travail de la Commission et estime que cette enquête est essentielle à l’avènement des changements nécessaires pour répondre aux besoins des élèves ayant des troubles de lecture dans le système d’éducation publique de l’Ontario. La Société travaille avec des populations vulnérables et à risque, et voit souvent des enfants et des jeunes qui accusent un retard par rapport à leurs pairs, et qui présentent des résultats inférieurs à ceux attendus selon l’année d’études en raison des lacunes et des inégalités auxquelles ils sont confrontés. Dans notre région, par exemple, les listes d’attente pour les évaluations sont longues, et ces délais sont souvent synonymes de trajectoire négative au regard du potentiel de l’enfant et de sa capacité future à “fonctionner”. Comme l’enquête l’a mis en lumière, il est nécessaire de recourir au dépistage précoce, à des évaluations professionnelles accessibles en temps opportun, à un curriculum fondé sur des données probantes, à des mesures d’intervention en lecture et à des mesures d’adaptation efficaces et cohérentes. La Société soutient ces recommandations et le droit de lire pour tous les enfants. »

- Diana Mellerup, gestionnaire, Marley Joblin, agente de liaison en matière d’éducation, Société d’aide à l’enfance du district de Thunder Bay

 

« L’enquête Le droit de lire a permis de réaliser l’analyse de la pédagogie la plus poussée de l’histoire canadienne. Les conclusions de cette enquête révolutionnaire mettent en évidence le préjudice grave et durable occasionné par l’incapacité de l’Ontario à mettre en œuvre des politiques et des pratiques d’enseignement fondées sur des données factuelles. Le rapport sur l’enquête présente un plan prospectif global visant à renforcer l’équité et la prospérité dans la province. IDA Ontario appelle l’ensemble des parties à travailler de concert pour faire en sorte que les recommandations issues de l’enquête Le droit de lire soient mises en œuvre de manière rapide et complète. »

- Alicia Smith, présidente de l’Association internationale de la dyslexie Ontario (IDA Ontario)

 

« Merci de nous donner l’occasion de commenter la publication du rapport sur l’enquête Le droit de lire.

Chaque jour, dans mon cabinet de pédiatrie, je constate que les enfants et les jeunes ayant des troubles de lecture souffrent. C’est d’autant plus perturbant que je sais qu’il existe des pratiques d’enseignement systématique efficaces, capables de prévenir l’échec de l’apprentissage de la lecture. Je salue les résultats de l’enquête Le droit de lire de la CODP, et j’encourage les conseils scolaires et les établissements de formation pédagogique à entreprendre la mise en œuvre de ces recommandations de manière uniforme à l’échelle de la province. Il est temps que le gouvernement prouve sa détermination à offrir la meilleure éducation possible à nos élèves en apportant au curriculum des changements qui intègrent les recommandations issues de l’enquête Le droit de lire. C’est une question de santé publique! »

- Nicola Jones-Stokreef, pédiatre du développement

 

« Merci pour cette occasion d’exprimer notre soutien à l’égard de votre travail.

En tant que médecins et psychologues dont le travail consiste à répondre aux besoins des enfants, des jeunes et des adultes de l’Ontario qui souffrent de troubles de développement neurologique, la question de l’iniquité de l’enseignement de la lecture dans les écoles est l’une de nos plus grandes préoccupations. Nous nous félicitons des résultats de l’enquête Le droit de lire et appelons à un système d’éducation axé sur des pratiques d’enseignement de la lecture efficaces afin que tous les enfants puissent apprendre à lire correctement. Ce n’est pas seulement une question de droits de la personne, mais également une question de santé publique. »

- Mohammad Zubairi, président du Réseau des médecins de l’Ontario pour la promotion du développement neurologique (PONDA), professeur adjoint, Université McMaster

 

« L’Association ontarienne des orthophonistes et audiologistes (OSLA) applaudit les résultats de l’enquête Le droit de lire de la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP). Nous saluons tout particulièrement l’attention accordée aux approches fondées sur des données probantes à l’égard des programmes d’intervention en lecture, et demandons à ce que chaque conseil scolaire de l’Ontario les mette à la disposition des étudiants qui en ont besoin.

En raison du caractère central des processus linguistiques dans l’apprentissage de la lecture et l’écriture et la réussite scolaire, les orthophonistes sont les premiers à comprendre qu’une intervention précoce, une conception universelle de l’apprentissage, et un dépistage et une évaluation en temps opportun des capacités de lecture et d’écriture sont des éléments cruciaux pour garantir la réussite de l’apprentissage de la lecture pour tous.

Dans une logique d’inclusivité, l’OSLA soutient la demande du CODP d’élargir la recommandation 41.8 afin qu’un comité consultatif sur l’éducation s’occupe des autres types de troubles, y compris ceux dont souffrent les élèves sourds ou malentendants.

L’OSLA s’engage à protéger le droit de lire de chaque élève et soutient la mise en œuvre rapide des recommandations du rapport pour réaliser cet objectif. »

- Kelly Murray, directrice générale de l’Association ontarienne des orthophonistes et audiologistes (OSLA)

 

« Décoder la dyslexie Ontario (DDO) remercie vivement la CODP d’avoir mené cette enquête historique sur la discrimination systémique que subissent les élèves ontariens ayant des troubles de lecture. Le rapport sur l’enquête Le droit de lire contribue à documenter le préjudice subi par nos enfants, et formule des recommandations judicieuses qui, nous l’espérons, aboutiront à des changements importants. Nous nous réjouissons tout particulièrement des recommandations suivantes : employer nécessairement le terme “dyslexie”; effectuer obligatoirement un dépistage précoce universel; promouvoir un enseignement en classe accessible; assurer un accès égal et en temps opportun à des mesures d’intervention fondées sur des données factuelles; garantir la transparence et l’équité des évaluations psychopédagogiques; et adopter des mesures d’adaptation appropriées. En mettant l’accent sur la collecte de données exactes pour son rapport et en se dotant d’une enveloppe budgétaire annuelle destinée à faciliter la mise en œuvre de ses recommandations, la CODP a produit un rapport révolutionnaire susceptible d’impulser et d’orienter le changement à l’échelle du système d’éducation publique de l’Ontario. Merci d’avoir écouté ce que nous avions à dire et de protéger le droit de lire pour tous les enfants de l’Ontario. »

- Annette Sang, membre fondatrice de Décoder la dyslexie Ontario

 

« Cette note vise à exprimer mon plein soutien aux conclusions de l’enquête de la CODP et à la mise en œuvre nécessaire de ses recommandations pour offrir aux élèves un enseignement et un soutien efficaces. En tant qu’ancienne présidente et coprésidentes actuelles de l’Alliance des pédiatres de l’Ontario (PAO) et de l’Académie américaine de pédiatrique (AAP) – section de l’Ontario, Sharon Burey, Malini Dave et moi-même, Jane Liddle, et les membres du conseil d’administration de la PAO, sommes soulagés que ce travail approfondi ait été accompli, et que les constatations qui en sont issues viennent appuyer ce que nous, pédiatres, considérons comme une crise dans le parcours scolaire de nombreux enfants, et plus particulièrement les plus vulnérables. La littératie est aujourd’hui essentielle à la réussite scolaire ainsi qu’à la santé et au bien-être de manière générale. Ce besoin de soutien et d’action est exacerbé par les répercussions négatives de la pandémie de COVID-19 sur le parcours scolaire des enfants ontariens.

Nous soutenons l’ensemble des conclusions soulignant la nécessité d’effectuer un dépistage fondé sur des données probantes dès les premiers stades puis de manière continue, d’adopter des mesures d’adaptation et d’intervention fondées sur des données factuelles (sans avoir recours aux évaluations psychopédagogiques) et d’assurer l’accès à des évaluations psychopédagogiques professionnelles, au besoin, pour favoriser la littératie et la réussite scolaire de nos actifs les plus précieux : nos enfants. »

- Angie Roberts, directrice générale, Malini Dave, coprésidente, Jane Liddle, coprésidente, Sharon Burey, présidente sortante de l’Alliance des pédiatres de l’Ontario (PAO)

 

« La FNMIEAO reconnaît que les élèves des Premières Nations, métis et inuits continuent de se heurter à des résultats scolaires disproportionnés dans leur ensemble. Du fait des besoins uniques et variés de ces élèves, ainsi que de l’impossibilité d’accéder en temps opportun à des services et à un soutien scolaire appropriés, les élèves, les familles et les collectivités des Premières Nations restent moins bien servis.

Les conclusions de l’enquête offrent une vue d’ensemble concise des problèmes que subissent les élèves autochtones de la province de l’Ontario. Les élèves, les familles et les collectivités autochtones ont droit de recevoir une éducation qui appuie et valorise leur langue, leur culture et leur histoire. Il est impératif que le système réponde aux besoins des élèves autochtones avec le soutien et l’encadrement de leur famille et leur collectivité.

Confrontés à un racisme systémique et institutionnel et à des systèmes de connaissances coloniales dominants, les élèves des Premières Nations, métis et inuits continuent de souffrir de l’absence d’accès à des services appropriés qui tiennent compte des traumatismes et à un soutien culturel régulier et permanent de la part de leur propre peuple.

Nous appelons l’ensemble des intervenants en éducation à combattre ce racisme systémique et institutionnel qui contribue à ériger et entretenir des barrières empêchant les élèves et les familles autochtones d’accéder à des services d’éducation de l’enfance en difficulté. Nous appelons également l’ensemble des intervenants à élaborer des politiques, des procédures et des services exempts de préjugés afin de répondre aux besoins des élèves et des familles autochtones, et ce, de manière à respecter les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et à donner suite aux appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation. »

- Natalka Pucan, coprésidente chargée des questions linguistiques à l’Association ontarienne pour l’éducation des Premières Nations, des Métis et des Inuits (FNMIEAO)