Éducation

L’enquête Le droit de lire progresse.

La CODP a fait d’importants progrès dans son enquête Le droit de lire sur les questions relatives aux droits de la personne touchant les élèves ayant des troubles de lecture au sein du système d’éducation publique de l’Ontario. L’étape de collecte de données probantes a pris fin, L’équipe chargée de l’enquête analyse dorénavant la grande quantité de données, de renseignements et de documents reçus, et s’affaire à la rédaction du rapport final.

 

Collecte d’information et de données

L’équipe chargée de l’enquête a reçu des documents, des données et des renseignements des huit conseils scolaires publics représentatifs de langue anglaise visés et du ministère de l’Éducation (ÉDU), a posé les questions nécessaires et a effectué les entrevues de suivi requises. Elle analyse maintenant le tout. Nous remercions les conseils scolaires et le ministère de leur collaboration, compte tenu des difficultés causées par la COVID-19 et d’autres situations.

Nous avons également reçu des documents, des données et des renseignements des 13 facultés de l’éducation publiques de langue anglaise de l’Ontario, que nous avons passés en revue.

 

Liaison avec le public

La CODP a obtenu le point de vue des membres du public d’une variété de façons. Par exemple, 1 425 élèves, parents et tuteurs ont rempli un sondage en ligne Qualtrics et fait part de leur vécu en matière d’apprentissage de la lecture et de ses répercussions sur eux et leur famille. En outre, plus de 1 760 éducateurs (enseignants, futurs enseignants, éducateurs de l’enfance en difficulté, administrateurs d’écoles et de conseils scolaires), tuteurs privés et autres professionnels (comme des orthophonistes, psychologues et pédiatres) ont rempli un sondage à l’intention des éducateurs.

Les enquêteurs ont aussi reçu plus de 1 000 appels téléphoniques ou courriels, et un nombre encore plus grand de communications par l’entremise des médias sociaux. Vingt organisations représentant une variété de perspectives nous ont également soumis des mémoires écrits.

La CODP a organisé quatre audiences publiques à Brampton, London, Thunder Bay et Ottawa. Jusqu’à 20 personnes ou groupes de personnes ont pris la parole à chacune de ces audiences. Parmi eux figuraient des élèves, des familles, des éducateurs, des fournisseurs de services (comme des tuteurs privés et une société d’aide à l’enfance) et d’autres professionnels. Plus de 600 personnes ont assisté aux audiences. À l’exception de la séance de Brampton, toutes les audiences ont été diffusées en direct et sont archivées sur la chaîne YouTube de la CODP.

De plus, 25 personnes ont assisté à une rencontre publique qui a eu lieu à Kenora. Malheureusement, nous avons dû annuler les rencontres prévues à Barrie et à Hamilton à la suite du décret d’urgence interdisant les rassemblements publics en raison de la COVID-19.

La CODP a organisé des dialogues avec les Premières Nations et communautés métisses et inuites. Elle a organisé des cercles d’écoute aux centres d’amitié autochtones de London, Thunder Bay et Kenora, et rencontré des représentants de la Nation métisse de l’Ontario et d’une organisation inuite d’Ottawa. D’autres dialogues avec les Premières Nations et communautés métisses et inuites prévus à Barrie et à Hamilton ont dû être annulés en raison de la pandémie.

 

Aide spécialisée, recherche

Linda Siegel et Jamie Metsala, deux experts des troubles de lecture, continuent de collaborer avec la CODP à la conduite de l’enquête et à l’analyse des renseignements recueillis. La CODP a également mené des recherches exhaustives afin de comprendre les recherches scientifiques et pratiques exemplaires d’autres administrations.

 

Regard sur la COVID-19 et l’éducation

La fermeture inédite des écoles et le passage à l’apprentissage en ligne se sont avérés difficiles pour tous les élèves. Des parties prenantes ont toutefois fait part à la CODP des difficultés particulières et cumulatives qu’ont éprouvées les élèves ayant des besoins en matière d’éducation de l’enfance en difficulté et d’autres vulnérabilités, du manque de prise en compte continue de leurs circonstances et, par conséquent, du retard encore plus grand qu’ils ont accumulé par rapport à leurs pairs.

Certaines préoccupations spécifiques ont été soulevées dans le contexte de l’enquête Le droit de lire, et des membres du Groupe consultatif pour l’éducation et d’organismes de défense des droits des personnes handicapées nous ont aussi livré leurs commentaires.

La CODP a écrit au ministère de l’Éducation et aux conseils scolaires, leur demandant d’établir des plans et des programmes en vue de répondre de façon systématique et uniforme aux besoins des élèves handicapés durant l’année scolaire 2020-2021. La lettre faisait état de préoccupations et de recommandations en lien avec :

  • la technologie
  • ​les contacts personnels
  • les services professionnels
  • le dépistage et l’évaluation
  • l’instruction
  • la programmation spécialisée
  • les comités d’identification, de placement et de révision (CIPR), les plans d’enseignement individualisé (PEI) et l’obligation d’accommodement
  • les programmes de cours d’été
  • ​la responsabilité juridique partagée.

 

Collaboration avec le ministère de l’Éducation

En décembre 2020, la commissaire en chef a rencontré le ministre de l’Éducation pour discuter de ces questions et des recommandations qui pourraient découler de l’enquête publique Le droit de lire. Durant la rencontre, la commissaire en chef a aussi soulevé l’importance de collaborer avec l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario pour examiner la possibilité d’inclure aux exigences de certification une formation antiracisme. Le ministre était réceptif à cette suggestion.

L’équipe de l’enquête poursuit ses discussions avec les hauts fonctionnaires du ministère de l’Éducation. Nous leur avons fait part de nos recherches, de ce que nous apprend l’enquête et de nos recommandations possibles. Nous maintiendrons le dialogue avec le ministère et l’encouragerons à donner suite aux préoccupations soulevées durant l’enquête.

 

Étapes suivantes

L’Équipe chargée de l’enquête analyse actuellement l’information reçue et prépare le rapport final. Ce rapport traitera des préoccupations relatives aux façons dont le système d’éducation publique de l’Ontario répond aux besoins des élèves aux prises avec des troubles de lecture ou à risque de développer des troubles de lecture sur plusieurs plans dont le curriculum et l’enseignement, le dépistage rapide, les programmes d’intervention en matière de lecture, l’accommodement des besoins et les évaluations psychopédagogiques. Les conclusions de l’enquête aideront aussi d’autres élèves (p. ex. à faible revenu, racialisés, issus des Premières Nations et communautés métisses et inuites, nouvellement arrivés, dont la langue maternelle n’est pas la langue de l’apprentissage, aux prises avec d’autres handicaps) qui ne profitent pas de chances de réussite équitables.

La COVID-19 et d’autres facteurs ont retardé certains aspects de l’enquête. Le rapport final d’enquête, qui comprendra des conclusions et des recommandations détaillées à l’intention du gouvernement et des parties prenantes de l’éducation, devrait maintenant être rendu public plus tard cette année.

 

Visionnez la mise à jour sur Le droit de lire

La CODP a produit une vidéo de cinq minutes qui présente un aperçu de l’état d’avancement de l’enquête publique et met en scène plusieurs des personnes ayant pris la parole durant nos audiences publiques. Vous trouverez aussi les bandes des audiences publiques sur la chaîne YouTube de la CODP.

 

Icône TwitterTwitter

Emily Moorhead @moorhead_emily
Ce qui m’a le plus frappé de tout le processus d’enquête, c’est que tous les récits étaient à la fois semblables et différents. Les enfants, les jeunes, les parents, les familles : ils demandaient tous, découragés, qu’on respecte le droit de lire (et qu’on enseigne aux élèves comment faire!). Le temps est venu.  

 

DecodingDyslexiaON @dyslexiaON
Nous entendons toutes les semaines des histoires provenant du système public. Ce système devrait faire mieux étant donné que les preuves sont disponibles depuis des décennies. Avec un peu de chance, le rapport de l’enquête sur le droit de lire de la CODP sera le moteur de changement dont a besoin l’Ontario (et le Canada).

 

Alicia Smith @AliciaFromTiny
Merci de mener l’enquête publique #ledroitdelire. Le travail se poursuit, mais les résultats se font déjà sentir. #sciencedelalecture @Sflecce

 


Collaborer avec le gouvernement pour régler des questions existantes et émergentes en éducation

Les défis associés à la pandémie, dont les fermetures d’école sans précédent, ont occasionné des difficultés pour tous les élèves. Depuis avril 2020, la CODP a rencontré à plusieurs reprises les parties prenantes du secteur de l’éducation pour discuter des besoins urgents des élèves issus de groupes protégés par le Code, et plus particulièrement les élèves handicapés. Ces discussions ont mené la CODP à transmettre au ministère de l’Éducation deux lettres importantes soulevant une variété de préoccupations sur les fermetures d’écoles, l’apprentissage virtuel et les plans de reprise des cours en personne. Ces lettres, qui s’appuyaient sur les documents de principes et d’actions de la CODP, et les commentaires des parties prenantes, offraient des conseils spécifiques sur :

  • l’importance de créer une table de partenariat en matière de reprise de l’apprentissage en personne
  • les obligations que prévoit le Code envers les élèves handicapés qui se heurtent à des obstacles à l’apprentissage virtuel et pourraient se heurter à des obstacles créés par la modification des salles de classe durant l’année scolaire 2020-2021.

 


Ajouter un volet obligatoire sur les droits de la personne à la formation dans le secteur de l’éducation

Au printemps de 2021, le ministère de l’Éducation de l’Ontario a lancé un programme de perfectionnement professionnel en ligne obligatoire à l’intention de plus de 200 000 enseignants et administrateurs d’école de l’ensemble de la province, et la CODP a contribué avec plaisir à cette importante initiative.

Le programme d’une année et de quatre volets sur les droits de la personne et la lutte contre le racisme, la discrimination et l’éducation colonialiste a été conçu pour promouvoir le dialogue et la réflexion sur les droits de la personne et la lutte contre la discrimination, l’éducation colonialiste, le racisme à l’égard des personnes autochtones et le racisme à l’égard des personnes noires.

Le but du programme est de donner aux éducateurs et aux conseils scolaires les outils nécessaires pour prévenir et combattre la discrimination fondée sur tous les motifs du Code, et supprimer les obstacles systémiques qui nuisent à l’apprentissage et au succès de certains élèves. Les séances de formation sensibilisent les participants aux formes que prennent le racisme et la discrimination dans le milieu de l’enseignement, les salles de classe et les écoles, et aux façons d’offrir une éducation décolonisée et pertinente sur le plan culturel.

La commissaire en chef de la CODP a enregistré une séquence vidéo d’introduction, sur l’importance des droits de la personne dans le secteur de l’éducation.

Voici des faits saillants de la présentation de la commissaire en chef :

La création d’un environnement d’apprentissage qui favorise l’exercice des droits de la personne passe obligatoirement par les enseignants. Vos méthodes d’enseignement, façons de montrer l’exemple, attentes et attitudes ont un effet direct sur l’estime de soi, le sentiment de sécurité, le rendement scolaire et l’intégration sociale des élèves. Surtout, vous enseignez aux élèves comment on devrait les traiter et comment ils devraient traiter les autres.

Un environnement d’apprentissage qui assure la promotion et la protection des droits de la personne:

  • utilise des programmes d’études et du matériel inclusif, dans lesquels tous les élèves se voient représentés et célébrés
  • compte des éducateurs, des administrateurs et du personnel représentatifs de la collectivité dans son ensemble, qui sont accueillants envers l’ensemble de la collectivité
  • ​est conçu de façon accessible en tout point, pour répondre aux besoins d’élèves ayant un éventail de capacités
  • veille à ce que chaque élève apprenne le respect, la tolérance et les droits de la personne, et concrétise cet apprentissage au sein de la collectivité.

Seules ces composantes nous permettront d’offrir à tous les élèves les éléments auxquels ils ont droit, soit un traitement équitable, un soutien adéquat et les moyens d’atteindre leur plein potentiel.

L’éducation est la pierre angulaire d’une culture de droits de la personne durable. Les écoles sont les mieux placées pour favoriser dès l’enfance l’apprentissage des droits de la personne. Au racisme, à la misogynie et à l’homophobie qui polluent les médias sociaux, nous devons opposer le plus tôt possible des images et des messages positifs.

Surtout, le vécu et l’apprentissage des élèves en milieu scolaire alimentent leur perception de tous les autres systèmes gouvernementaux, et leurs attentes par rapport à ces systèmes. C’est pourquoi il est si important que nos écoles servent de modèle de la société dans laquelle nous voulons vivre.

La commissaire en chef a reconnu et remercié de leur soutien envers les droits de la personne toutes les personnes et tous les groupes, y compris les éducateurs, les administrateurs et les familles, et en particulier le ministère de l’Éducation, qui a lancé ce programme de formation pour promouvoir notre vision commune d’un système scolaire respectueux, équitable et dynamique.

Elle a ensuite terminé ses observations en rappelant que l’avenir de nos enfants, élément central de notre société, dépend du départ qu’ils ont dans la vie. Enfin, elle a repris les mots de la plus jeune lauréate du prix Nobel au monde, Malala Yousafzai : « Un enfant, un enseignant, un stylo et un livre peuvent changer le monde. »

 


Enseigner les droits de la personne dans les classes de civisme et de citoyenneté de 10e année

L’enseignement des droits de la personne en Ontario : Guide pour les écoles de l’Ontario (2013) est l’une des ressources les plus appréciées de la CODP. Cette année, nous nous sommes employés à élaborer un nouvel outil de soutien au programme obligatoire de civisme et de citoyenneté de la 10e année. Cette mise à jour contient plusieurs nouveaux scénarios inspirés de cas réels et activités pédagogiques fondées sur le Code. La CODP s’est associée au Réseau ontarien d’éducation juridique pour élaborer les plans de leçons. Des enseignants de partout dans la province et des membres du Groupe consultatif pour l’éducation de la CODP ont commenté les plans, qui seront rendus publics plus tard en 2021.

Les plans de leçons sont liés à L’enseignement des droits de la personne en Ontario, qui fournit des activités, des questionnaires, des fiches de données, des études de cas et des questions portant sur le Code pour appuyer l’éducation secondaire.

L’enseignement des droits de la personne en Ontario est offert en ligne en format PDF.

 


Offrir des conseils relatifs à l’examen du conseil scolaire de Peel

En juin 2020, la CODP a écrit au ministre de l’Éducation pour prendre acte des étapes prises par son ministère dans le cadre de l’examen du conseil scolaire du district de Peel (PDSB) entrepris pour donner suite aux préoccupations croissantes liées à la discrimination systémique, au racisme anti-Noirs, à la discorde au sein de la haute direction et aux problèmes de gouvernance. La CODP a également soulevé des inquiétudes quant au défaut du conseil scolaire de régler bon nombre de questions systémiques et disparités statistiques auxquels se heurtent les élèves noirs. Par exemple :

  • Les élèves noirs représentent 10,2 % de la population étudiante du secondaire, mais environ 22,5 % des élèves faisant l’objet de suspensions.
  • Seuls 7,7 % des élèves noirs du secondaire suivent des cours théoriques; 21,7 % suivent des cours appliqués et 25,4 % des cours élaborés à l’échelon local et donnant droit à un crédit.
  • Entre 2013 et 2019, le PDSB a enregistré 52 suspensions à la maternelle et 103 au jardin d’enfants.

Comme l’a fait valoir la CODP, des préoccupations graves ont été soulevées à propos de la situation des élèves noirs de l’ensemble de la province, et les étudiants noirs des centres urbains et des banlieues se heurtent également à bon nombre des problèmes de racisme anti-Noirs et de racisme systémique recensés dans l’examen relatif au PDSB.

La CODP s’est prononcée sur l’importance critique de prioriser l’amélioration du bien-être des élèves noirs de l’Ontario, et a offert de mettre en commun son expertise en matière de résolution de questions de cette nature et de travailler avec le ministère pour veiller à ce que les recommandations futures incluent des réparations relatives à la discrimination systémique subie depuis toujours par les élèves noirs au sein du système d’éducation.

En mars 2021, la CODP a rencontré le PDBS et appris qu’il avait élaboré des ébauches de politique et de plans de lutte contre le racisme en vue d’une consultation communautaire. La CODP examinera de plus près les mesures prises par le PDSB jusqu’à présent et continuera de lui fournir toute l’assistance possible aux prochaines étapes.

En juillet 2020, le programme d’agents scolaires de la police régionale de Peel (PRP) a été suspendu temporairement en raison des inquiétudes de la collectivité, et plus particulièrement des communautés noires et autrement racialisées, qui craignaient que la présence d’agents dans les écoles mène à des excès de surveillance et de criminalisation. La suspension temporaire du programme devait mener à la consultation de la collectivité et à un dialogue véritable avec une variété de parties prenantes.  

La CODP a pris part aux consultations regroupant des groupes communautaires racialisés, des organisations de services à l’enfance et à la jeunesse et d’autres parties prenantes. Elle y a fait valoir la nécessité d’articuler prioritairement l’évaluation du programme sur le vécu des élèves racialisés. En novembre 2020, à la suite des consultations, la PRP a annoncé qu’elle annulerait le programme en raison des préoccupations de la collectivité. La CODP a encouragé le PRP à consulter le Secrétariat de l’équité en matière d’éducation du ministère de l’Éducation avant de lancer tout autre programme visant l’intégration de services policiers au système d’éducation.

 


Se pencher sur santé mentale des jeunes en contexte d’éducation

À l’été de 2020, la commissaire en chef a appuyé le reportage exhaustif effectué par l’Investigative Journalism Bureau sur la crise de la santé mentale chez les jeunes. L’Investigative Journalism Bureau, une salle de rédaction associée à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto et au Toronto Star, a effectué une série de reportages approfondis qui est intitulée Generation Distress et examine comment les établissements d’enseignement traitent les élèves aux prises avec des troubles mentaux. L’équipe a recueilli des données sur les consultations en santé mentale, les délais d’attente, les budgets, les politiques en matière d’accommodement et les suicides au sein de la population étudiante. En s’attardant plus particulièrement aux troubles mentaux en milieu postsecondaire et à l’obligation d’accommodement, la commissaire en chef a fourni à l’équipe des conseils sur les principes de droits de la personne, l’obligation des fournisseurs de services d’éducation de tenir compte des besoins en santé mentale, les éléments problématiques des politiques obligatoires relatives aux absences et l’analyse de la façon de répartir les coûts de la documentation médicale selon une perspective de droits de la personne. La série Generation Distress a été mise en nomination pour le prestigieux Prix d’excellence en journalisme CJF Jackman, qui rend honneur au journalisme d’intérêt public d’exception.

 


Le Groupe consultatif pour l’éducation continue de nous servir de guide

Depuis la création du Groupe consultatif pour l’éducation (GCE) de la CODP en novembre 2019, 14 représentants communautaires ont joint ses rangs. Chaque membre du groupe a une connaissance considérable des questions relatives à l’éducation et fournit des observations et des conseils continus sur les questions et projets prioritaires du secteur.

La réunion de démarrage prévue en mars 2020 a été annulée en raison de la pandémie de COVID-19, et remplacée par une réunion virtuelle initiale au mois de mai. Lors de cette première rencontre, les discussions ont porté sur le racisme en éducation et le travail d’élaboration de matériel de la CODP pour les cours de civisme et de citoyenneté des 10e et 11e années.

Quatre mois après la fermeture des écoles, en juin 2020, une deuxième réunion a été organisée pour obtenir le point de vue des membres sur les enjeux urgents liés à la COVID-19 dans le secteur de l’éducation, et plus particulièrement les besoins des élèves handicapés, des élèves vulnérables sans accès à la technologie pour appuyer l’apprentissage virtuel, des élèves autochtones et des élèves aux prises avec des troubles mentaux.

En août 2020, le groupe consultatif a fait part d’inquiétudes quant à la réouverture des écoles en septembre, sur lesquelles s’est fondée la CODP pour rédiger deux lettres importantes au ministère de l’Éducation. La commissaire en chef a également rencontré le ministre de l’Éducation pour discuter de ses préoccupations relatives à la COVID-19 et des recommandations découlant de son enquête publique Le droit de lire.

Le groupe compte aborder dans l’avenir les questions de droits de la personne touchant le Programme des agents scolaires de l’Ontario, ainsi que les répercussions de la lettre sur le racisme et d’autres questions de droits de la personne envoyée par la CODP aux collèges et universités à la suite d’une série d’incidents racistes très médiatisés survenus dans différents campus.

Dans chacun de ces cas, le Groupe consultatif pour l’éducation sert de ressource critique sur les enjeux clés de droits de la personne dans le secteur de l’éducation.  

 

Nous vous présentons les membres du Groupe consultatif pour l’éducation de la CODP

  • Lindy Amato, Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
  • Patrick Case, Patrick Case, ministère de l’Éducation, Secrétariat de l’équité en matière d’éducation
  • Amy Cooper, Equitas
  • Jim Costello, Conseil ontarien des directions de l’éducation
  • Rachel da Silveira Gorman, Critical Disability Studies, York University
  • Hina Ghaus, ARCH Disability Law Centre
  • Josh Hill, Association des élèves conseillers et conseillères de l'Ontario
  • Dr. Carl James, Faculty of Education, Université York
  • Annie Kidder, People for Education
  • Justine Mackay, Association des élèves conseillers et conseillères de l'Ontario
  • Jessica Reekie, Réseau ontarien d’éducation juridique
  • Cecil Roach, Conseil scolaire du district de York
  • Jodie Williams, Premières Nations, Métis & Inuit Education Association of Ontario
  • Lynn Ziraldo, Comité d’élaboration des normes pour l’éducation de la maternelle à la 12e année